TV
Infos   /   Iran   /   L’INFO EN CONTINU

Le Congrès US s’oppose à la vente d’avions à l’Iran

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un Boeing 777. (Photo d’illustration)

La Chambre des représentants des États-Unis essaie d’empêcher la vente des Airbus et Boeing à l’Iran.

Un projet de loi a été présenté au Congrès américain afin d’entraver la mise en application des accords entre l’Iran, Airbus et Boeing.

Ce plan pourrait ainsi mettre le nouveau gouvernement américain et l’accord nucléaire avec l’Iran face à une épreuve précoce.

Le républicain Peter Roskam a avancé vendredi un projet de loi qui demande au bureau du directeur du renseignement national de l’administration Trump d’ouvrir une enquête sur Iran Air et les autres compagnies aériennes de l’Iran.

Selon CNN, si jamais le soutien d’Iran Air ou de toute autre compagnie aérienne au Corps des Gardiens de la Révolution islamique (Pasdaran) était prouvé, leurs noms seraient ajoutés à la liste des personnes et organisations sujettes aux sanctions américaines, ce qui mettrait fin à la vente par les États-Unis à l’Iran d’avions de ligne de Boeing et d’équipements et pièces concernés.  

Et même si ce projet de loi ne pourra pas exercer de contrôle direct sur la vente des Airbus à l’Iran, la compagnie aérienne qui les achèterait ne pourrait, toutefois, recevoir ni des pièces de rechange pour ces avions ni des services de réparation en dehors de l’Iran. Si jamais un fournisseur rendait à l’Iran un tel service, il lui serait interdit d’exercer la moindre activité sur le marché américain.

Roskam et d’autres critiques de la vente des avions de Boeing et Airbus à l’Iran disent qu’Iran Air a été retiré de la liste des sanctions pour des raisons politiques alors que le ministère du Trésor a défendu, dans sa lettre datée du 23 novembre à l’adresse de Roskam, l’accord nucléaire avec l’Iran, déclarant que le nom d’Iran Air avait été retiré de la liste des sanctions suite à un examen de ses activités. Cela a permis d’établir sans le moindre doute que les ventes seraient conformes aux objectifs des États-Unis en termes de sécurité nationale et de politique étrangère, selon ce responsable américain.

Mahan Air, deuxième plus grande compagnie aérienne, reste toujours sur la liste des sanctions américaines.

C’est la deuxième fois que Roskam œuvre pour faire adopter par le Congrès l’interdiction de la vente des avions de Boeing à l’Iran. Il avait présenté, l’année dernière, un projet de loi avec un objectif similaire à la Chambre des représentants. Son projet de loi avait été adopté par la Chambre sans pouvoir, pour autant, obtenir l’approbation du Sénat. 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV