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Bahreïn 2016: HRW critique une répression "accrue"

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Répression record en 2016 à Bahreïn selon HRW. (Photo d'archives)

« Critique », c’est ainsi qu’a qualifié Human Rights Watch dans son rapport annuel sur la situation des droits de l’homme à Bahreïn.

Dans son rapport annuel, HRW fustige l’arrestation des activistes des droits de l’homme à Bahreïn et les politiques de répression du régime de Manama contre les oulémas chiites et les opposants. Le rapport évoque également la déchéance de nationalité de l'ayatollah Issa Qassim par les autorités de Manama.

« Bahreïn a intensifié la répression des activistes et des opposants au gouvernement en 2016, affirme HRW dans son rapport mondial de 2017. Le gouvernement a dissous le principal groupe d’opposition politique et poursuivi plusieurs éminents défenseurs des droits humains et dignitaires chiites. »

« Pendant des années, les autorités bahreïnies ont étouffé la société civile, mais en 2016, elles ont manifesté leur intention de couper complètement l’oxygène », a déclaré Joe Stork, directeur adjoint de la division Moyen-Orient de Human Rights Watch.

Revenant sur les accusations imputées au secrétaire général de l’association Al-Wifaq, le rapport dit: « En mai, la Haute Cour d’Appel de Bahreïn a plus que doublé la peine d’emprisonnement du cheikh Ali Salman, le secrétaire général d’Al-Wifaq, le principal groupe d’opposition du pays – peine qui est aujourd’hui fixée à neuf ans de prison. Cette décision est intervenue malgré une décision d’acquittement du tribunal de première instance devant lequel Sheikh Ali Salman avait été jugé pour avoir préconisé le renversement par la force du gouvernement, et en dépit de preuves convaincantes du caractère injuste de son premier procès. »

Bahreïn est depuis le février 2011 le théâtre de protestations pacifiques contre le régime dictatorial de Manama.

Cette vague de contestations sociales et politiques a été violemment réprimée par le régime de Manama et par l’intervention de l’armée et des troupes saoudiennes et émiraties appelées en renfort par les Al-e Khalifa.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV