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Nigeria : 3 membres de Boko Haram tués avant d’avoir actionné leurs ceintures

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le site d’une explosion à Maiduguri, capitale de l’État de Borno au nord-est du Nigeria, où un attentat a fait 8 morts et des dizaines de blessés le 12 octobre 2016. ©AFP

Au Nigeria, trois jeunes filles appartenant à Boko Haram ont été tuées avant d’avoir pu actionner leurs ceintures d’explosifs.  

La police nigériane a annoncé aujourd’hui, jeudi 5 janvier 2017 : « Trois jeunes filles appartenant au groupe terroriste Boko Haram, qui projetaient de perpétrer un attentat dans une petite ville, ont été tuées sous les balles tirées par les habitants de la ville. »

Selon l’AFP, ces trois filles ont refusé de s’arrêter au poste de contrôle situé à proximité de la ville de Madagali et des personnes armées leur ont alors tiré dessus.

Les jeunes filles portaient sur elles des ceintures explosives qui ont été actionnées par l’impact des balles qu’elles ont reçues.

Depuis 8 ans, Boko Haram utilise comme bombes humaines des femmes et des jeunes filles. Certaines d’entre elles étaient même des enfants de moins de 7 ans.

Selon une source locale, les adolescentes interceptées dans le village de Bakin Dutse, aux environs de Madagali, se dirigeaient vers l'un des marchés de la ville où, le mois dernier, 45 personnes ont été tuées dans un double attentat.

Madagali est située au nord de l’État d’Adamawa, à la frontière de l’État de Borno.

La ville est tombée aux mains des terroristes en août 2014 avant d’être reprise deux mois plus tard par l’armée. Néanmoins, des attaques terroristes continuent de s’y produire. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV