« Nous avons signé deux documents de coopération dans le cadre du projet ITER et nous espérons qu’avec la signature d'un troisième document, l'Iran deviendra membre de cet immense projet international », a déclaré aux journalistes Behrouz Kamalvandi, porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA).
« Dans le domaine de la fusion nucléaire, notre ressource humaine est considérable. Cependant, nos progrès sont lents, car nos installations sont anciennes », a-t-il ajouté.
Il a précisé que l’Iran jouissait d’une grande potentialité économique et que si elle était utilisée correctement, le pays pourrait figurer parmi les dix premières puissances économiques. « La levée des sanctions se fait lentement et c'était prévisible », a-t-il indiqué.
"Il y a des prérogatives qui permettent de stocker de l'uranium enrichi au-delà des 300 kg. Le paragraphe 59 du Plan global d’action conjoint exempte le combustible", a fait savoir M. Kamalvandi.
Et d'ajouter: « Si Dieu le veut, nous créerons progressivement des installations et l’industrie de l'énergie de fusion dans le pays. La semaine dernière, nous avons vendu 70 tonnes d’eau lourde. En raison de la saturation du marché, désormais nous vendrons 20 tonnes d’eau lourde. Nous sommes capables de construire encore plus rapidement un réacteur d’eau lourde comme celui d’Arak. Certes, les avantages d'un nouveau réacteur sont nettement supérieurs au précédent. »