Le représentant français à l’ONU a fait part du fait que la Conférence pour la paix au Moyen-Orient à Paris serait reportée à janvier 2017.
L’annonce officielle du report de cette conférence témoigne du fait que les conditions pour remettre les autorités israéliennes et palestiniennes à la table des négociations ne sont pas encore réunies.
La France a tenté à maintes reprises de relancer les négociations de compromis et avait organisé une conférence préparatoire en juin. Cette conférence avait eu lieu avec la participation des représentants des Nations unies, de l’UE, des États-Unis et des pays occidentaux, mais sans Israël ni la Palestine.
Auparavant, il avait été dit que le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, ne voulait pas participer à la conférence Paris et que l’on doutait également de la participation des États-Unis.
La France a alors essayé de convaincre Netanyahu de rencontrer à Paris le président de l’Autorité autonome de la Palestine, Mahmoud Abbas, pour que les négociations de compromis reprennent. Mais le bureau de Netanyahu avait d'ores et déjà annoncé que toute autre initiative que des négociations directes avec les Palestiniens ne ferait qu'éloigner la perspective de la paix dans la région.
Le représentant permanent de la France auprès des Nations unies a affirmé qu’après un an d’efforts déployés, la France organiserait en janvier ladite conférence internationale, qui réunirait tous les pays concernés.
Il a ajouté que tout le monde savait que seuls les Palestiniens et les Israéliens étaient capables de parvenir directement à un compromis, et que nous devons reconnaître que les conditions ne sont pas réunies pour la tenue d’une Conférence et la reprise des pourparlers.