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Un rejet du Plan global d'action conjoint aboutit à une confrontation Russie/USA

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un rejet du Plan global d'action conjoint aboutirait à une confrontation Russie/USA. (Photo d'illustration)

La cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini a averti le nouveau président américain Donald Trump contre un rejet du Plan global d'action conjoint.

La haute diplomate de l'UE chargée des Affaires extérieures a averti le président élu américain Donald Trump qu'en cas d'un rejet du Plan global d'action conjoint, une confrontation Russie/États-Unis serait inévitable.

"Si le président élu américain Donald Trump décide de quitter unilatéralement le Plan global d'action conjoint, les États-Unis devront faire face à la Russie", a-t-elle déclaré. 

Mme. Mogherini l'a indiqué mercredi lors d'une interview avec le Wall Street Journal jugeant inutile l'effort de Trump de tirer des concessions de l'Iran en ce qui concerne le programme nucléaire.

"C'est un accord international qui a eu lieu dans le cadre de l'ONU. Il n'y a aucune issue pour une réouverture bilatérale du dossier", a-t-elle ponctué avertissant qu'une des premières répercussions de cette décision américaine serait une confrontation avec le président russe Vladimir Poutine dont le pays est l'un des signataires du Plan global d'action conjoint.

Lors d'un de ses discours électoraux, Donald Trump avait qualifié ce Plan d'accord de plan "le plus idiot jamais signé". 

"Je crois que la poursuite de cet accord est en faveur des intérêts des États-Unis", a-t-elle insisté.

Le Sénat américain a adopté à l'unanimité, le 1er décembre dernier, la reconduction pour 10 ans des sanctions contre l'Iran; le projet de loi avait été déjà ratifié par la Chambre des représentants et pour devenir une loi, il doit être paraphé par le président sortant Barack Obama. Depuis 1996, l'Iran fait l'objet de sanctions en raison de son programme nucléaire.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV