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L’ONU appelle Yahya Jammeh à céder le pouvoir

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une session du Conseil de sécurité de l’ONU, le 31 octobre 2016 à New York. ©AFP

Le Conseil de sécurité des Nations unies a demandé au président sortant de la Gambie Yahya Jammeh de céder le pouvoir au président élu Adama Barrow.

Yahya Jammeh, au pouvoir depuis 22 ans, a rejeté les résultats des élections après les avoir acceptés initialement.

Les quinze pays membres du Conseil de sécurité ont demandé, dans une déclaration, à Yahya Jammeh de respecter le choix du peuple, comme il l’a dit le 2 décembre, et de céder le pouvoir, sans condition ni retard, à Adama Barrow, président élu de la Gambie.

Yahya Jammeh, qui a dirigé la Gambie pendant 22 ans, avait reconnu sa défaite après l’annonce des résultats de la présidentielle, mais il a changé d’avis vendredi dernier, disant qu’il ne reconnaissait plus les résultats.

Les membres du Conseil de sécurité ont catégoriquement dénoncé la décision de Yahya Jammeh de ne pas céder le pouvoir au président élu.

Dans le même temps, Adama Barrow, candidat de l’opposition gambienne, a demandé, samedi, au président sortant de reconnaître sa défaite.   

Selon l’agence de presse sénégalaise, APS, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et l’Union africaine (UA) ont soutenu la position du gouvernement sénégalais pour convoquer une réunion d’urgence du Conseil de sécurité sur la Gambie.

Les forces sécuritaires gambiennes, le 5 décembre 2016. ©Reuters

Les deux organisations appellent les parties concernées en Gambie à contribuer à une transition pacifique, dans les délais constitutionnels, conformément aux lois électorales gambiennes.

À travers le pays, les forces de sécurité gambiennes ont été massivement déployées à Banjul, la capitale, afin de prévenir les tensions postélectorales.   

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SOURCE: FRENCH PRESS TV