Le Conseil de sécurité des Nations unies a demandé au président sortant de la Gambie Yahya Jammeh de céder le pouvoir au président élu Adama Barrow.
Yahya Jammeh, au pouvoir depuis 22 ans, a rejeté les résultats des élections après les avoir acceptés initialement.
Les quinze pays membres du Conseil de sécurité ont demandé, dans une déclaration, à Yahya Jammeh de respecter le choix du peuple, comme il l’a dit le 2 décembre, et de céder le pouvoir, sans condition ni retard, à Adama Barrow, président élu de la Gambie.
Yahya Jammeh, qui a dirigé la Gambie pendant 22 ans, avait reconnu sa défaite après l’annonce des résultats de la présidentielle, mais il a changé d’avis vendredi dernier, disant qu’il ne reconnaissait plus les résultats.
Les membres du Conseil de sécurité ont catégoriquement dénoncé la décision de Yahya Jammeh de ne pas céder le pouvoir au président élu.
Dans le même temps, Adama Barrow, candidat de l’opposition gambienne, a demandé, samedi, au président sortant de reconnaître sa défaite.
Selon l’agence de presse sénégalaise, APS, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et l’Union africaine (UA) ont soutenu la position du gouvernement sénégalais pour convoquer une réunion d’urgence du Conseil de sécurité sur la Gambie.
Les deux organisations appellent les parties concernées en Gambie à contribuer à une transition pacifique, dans les délais constitutionnels, conformément aux lois électorales gambiennes.
À travers le pays, les forces de sécurité gambiennes ont été massivement déployées à Banjul, la capitale, afin de prévenir les tensions postélectorales.