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L’Iran réagit à l’adoption d’un projet anti-syrien à l’ONU

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
A Alep, des civils parviennent à quitter les enclaves contrôlées par les terroristes pour rejoindre la zone reprise par l'armée régulière syrienne. ©RT

Un projet de résolution du Canada sur la cessation immédiate des opérations militaires à Alep a été adopté, vendredi 10 décembre, à l’Assemblée générale de l’ONU, par 122 pour, 13 contre et 36 abstentions, étant toutefois loin d'obtenir un consensus. 

Parmi les pays qui ont dit « non » à ce projet de résolution figurent l’Iran et la Chine qui ont exprimé leur soutien au gouvernement syrien.

Lors de la même session de l’Assemblée générale, Gholamhossein Dehqani, ambassadeur d’Iran auprès des Nations unies, a qualifié ce projet de résolution d’«unilatéral» et de «contraire aux réalités en cours en Syrie».

« La circulation et la présence, en toute liberté, des groupes armés et des terroristes, soutenus par certains pays étrangers, en Syrie sont à l’origine des conditions critiques qui font souffrir la population syrienne. En plus, les groupes terroristes, actifs en Syrie, exploitent les civils comme bouclier humain », a déclaré Gholamhossein Dehqani.

Gholamhossein Dehqani, ambassadeur d’Iran auprès des Nations unies. ©FARS

Et d’ajouter : « Pour mettre fin à la crise en Syrie, il faut d’abord mettre un terme aux activités des groupes terroristes et lancer, en même temps, un processus de dialogue syro-syrien. Il faut que les différents groupes syriens s’assoient à la table du dialogue et qu’ils se lancent dans des discussions sans condition ni préalable. La République islamique d’Iran ne vote pas au projet de résolution, parrainé par le Canada, car ce projet néglige toutes ces deux solutions ».

Il est à noter que cette résolution de l’Assemblée générale des Nations unies n’est pas de nature contraignante et elle a une portée essentiellement politique et diplomatique, faute de consensus.

Les pays soutenant ce projet de résolution n’ont finalement pas réussi à faire instaurer une trêve à Alep qui aurait pu donner aux terroristes les chances de se réorganiser.

 

 

  

 

 

 

 

  

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SOURCE: FRENCH PRESS TV