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Le patron de la CIA met en garde Trump contre l'annulation de l’accord nucléaire

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
John Brennan, directeur de la CIA, lors d'une audience au Sénat américain, à Washington, le 9 février 2016. ©AFP

Le patron de la CIA a lancé un avertissement à Donald Trump, le président élu des États-Unis, selon lequel l'annulation de l’accord sur le nucléaire iranien serait une chose "désastreuse" et "à la limite de la folie".

John Brennan qui quittera prochainement son poste après quatre ans d’exercice, vient de faire ces déclarations dans une interview donnée à la chaîne d’information britannique BBC. 

Lors de sa campagne pour la présidentielle, Donald Trump avait à maintes reprises critiqué l’accord sur le nucléaire iranien signé en 2015 par l’Iran, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, la Russie, l’Allemagne et la Chine en déclarant qu’une fois élu président, il "déchirerait" l’accord et sa mesure d’application, le Plan global d’action conjoint (PGAC).

Brennan a alors ajouté à la BBC : "Je pense que ce serait de la folie si la prochaine administration venait à remettre en cause cet accord. Cela serait un précédent grave !"

Le patron de la CIA a par ailleurs voulu donner quelques « conseils » au nouveau président américain concernant la Russie. Ce dernier avait déclaré lors de sa campagne qu’il soutenait la position et l’attitude russes vis-à-vis de la Syrie et de la lutte menée contre les terroristes dans ce pays. Trump avait également dit que l’Amérique n’avait cherché qu’à renverser Assad en apportant son aide aux groupes prétendument de "l’opposition modérée" et qu’elle ne s’était pas concentrée sur l’enrayement des terroristes, comme l’a fait au contraire Moscou.

M. Brenann, lui, a estimé que l’Amérique devait continuer à soutenir les groupes syriens de "l’opposition" face à ce qu’il a appelé "l’attaque de la Syrie, de l’Iran et du Hezbollah".

Le patron de la CIA a également qualifié Moscou d’avoir été "hypocrite" dans les négociations pour la paix en Syrie en ajoutant: "Je considère que le président Trump et la nouvelle administration américaine devront être méfiants envers la Russie !"

Il est utile de rappeler que Donald Trump a annoncé il y a peu qu’il aura très probablement une rencontre prochaine avec Moscou pour discuter de la crise syrienne et d’autres sujets.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV