Amnesty International reproche à Madrid les mauvaises conditions d'accueil réservées aux Migrants dans les enclaves espagnoles de Sebta et Melilla sur les frontières du Maroc.
Amnesty International critique surtout les "cas d'abus policiers et d'expulsions à chaud". Selon l'édition marocaine de Huffington Post, cette ONG de défense des droits humains a publié, mardi un rapport, dénonçant certaines pratiques "non conformes au droit international" utilisées par l'Espagne mais également par le Maroc à la frontière des deux villes autonomes, qualifiées de "territoires de non-droit".
Parmi les reproches faits par Amnesty International, on peut citer, entre autres, "les conditions difficiles d'hébergement des migrants dans les centres d'accueil temporaire (CETI) des deux villes espagnoles, les discriminations subies par certains d'entre eux en fonction de leur nationalité et le manque de protection des personnes les plus vulnérables comme les handicapés et les victimes de la traite".
L'ONG dénonce ainsi une politique des "frontières fermées" suivie par l'Espagne en coordination avec le Maroc.