L'émissaire spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, est arrivé, dimanche 20 novembre, à Damas où il s'est entretenu avec le chef de la diplomatie syrienne, Walid al-Mouallem, de la situation qui prévaut actuellement à Alep.
Selon la chaîne libanaise, Al-Mayadeen, Walid al-Mouallem, a déclaré, au cours d'une conférence de presse, qu'il avait mené des échanges de vues avec Staffan de Mistura et la délégation onusienne qui l’accompagnait, et qu'il espérait que l'ONU fixerait une date pour la relance des négociations inter-syriennes.
"Staffan de Mistura n’a fixé aucune date pour une reprise des négociations", a-t-il fait savoir.
Il a indiqué que le gouvernement syrien avait créé des opportunités pour la trêve et l'évacuation des habitants des localités situées à l'est d’Alep.
Walid al-Mouallem a ajouté que la Syrie accueillerait favorablement tout dialogue inter-syrien à l’intérieur de la Syrie ou à Genève.
«Il n'est pas raisonnable que 275.000 de nos compatriotes soient pris en otage par des groupes terroristes dans les quartiers est d'Alep. Il revient au gouvernement syrien de sauver les citoyens qui sont pris en otages à Alep", a-t-il réitéré.
Le chef de la diplomatie syrienne a jugé inadmissible l'idée de Staffan de Mistura sur une autogestion de l’est d’Alep.
Il a déclaré que la Syrie essayait de trouver une issue politique à la crise. "Avec nos alliés russes, nous sommes de concert sur l'arène politique et militaire. Moscou dénonce la violation de la souveraineté de la Syrie", a-t-il argué.