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L’Occident accuse Damas d'usage des armes chimiques

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un blessé des attaques chimiques menées par les terroristes à Alep en Syrie. (Photo d'archives)

Selon un militant politique, l’Occident tente de jeter la pierre à Damas, accusant ainsi le gouvernement Assad d'être responsable des attaques chimiques dans différentes régions du pays.

C'est en réponse à la question sur le manque de couverture médiatique sur les attaques chimiques menées par les terroristes en Syrie, le militant politique Richard Becker a déclaré à la chaîne Press TV qu'il s'agissait là d'une approche politique. « Dans leurs rapports, ils se focalisent sur leurs propres intérêts plutôt que sur la vérité », a-t-il précisé.

Selon ce militant international, l’Occident cherche à véhiculer une couverture médiatique des attaques chimiques de sorte qu’elle soit au détriment du gouvernement d’Assad. « Et ce n’est pas la première fois que les groupes terroristes utilisent des armes chimiques et cherchent à jeter la responsabilité sur le  gouvernement de Damas », ajoute Richard Becker.

Suite à l’utilisation des armes chimiques à Alep par les groupes terroristes, Damas a demandé à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) d’ouvrir une enquête à ce sujet.

La fumée provoquée par les attaques des terroristes dans la banlieue de Damas. (Photo d'archives)

« Rappelons-nous de ce qu’Obama disait en 2013. Le recours aux munitions chimiques par l’armée syrienne signifierait le dépassement de la ligne rouge, disait-il. Or, certaines forces qui cherchent le renversement du gouvernement syrien ont fait usage de ces armements, afin de suggérer que le gouvernement syrien avait dépassé la ligne rouge », a argué Richard Becker. Il a également affirmé que les groupes terroristes qui s’entre-tuaient en Syrie ne représentaient pas une partie importante de la population syrienne.

Toujours selon ce militant politique, contrairement aux pronostics des occidentaux, le gouvernement d’Assad a survécu, « car il profite d’un grand appui public ».

De même, l’expert politique Michael Lynn a déclaré, lui aussi, à la chaîne Press TV que les États-Unis ne sont plus l’acteur le plus déterminant dans l’affaire syrienne, et que Bachar al-Assad ne sera pas exclu de la scène politique syrienne au moins dans un proche avenir.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV