Le chef de la diplomatie, Mohammad Javad Zarif, a participé, ce mardi matin, à une réunion avec les chefs des groupes de la Résistance palestinienne au Liban, a rapporté l’agence Fars.
Avant cette réunion, Zarif était intervenu à une réunion des diplomates et des autorités de diverses instances iraniennes au Liban, devant lesquels il a prononcé un discours.
Le chef de la diplomatie iranienne a qualifié le Liban de « symbole de la Résistance et de la victoire », avant de saluer le rôle du Hezbollah et de « son leader et frère résistant » Seyyed Hassan Nasrallah, qui, à ses yeux, « symbolise la Résistance » et en est « la gloire » et « la fierté ».
Revenant sur les questions yéménite et syrienne, Zarif a déclaré que les peuples de ces pays doivent payer de leur vie le jeu politique destructeur de certains pays « en colère » dans la région.
Évoquant ensuite l’accord nucléaire signé entre l’Iran et les grandes puissances, Zarif a insisté sur le fait que ce n'est pas le Plan global d’action conjoint qui a rendu l’Iran puissant, mais qu'il a néanmoins levé les obstacles dressés pour diminuer le poids de l’Iran. Le premier diplomate iranien a déploré que certains pays de la région soient en colère face à cette évolution.
Qualifiant d’historique et de délicate la responsabilité des agents et des responsables diplomatiques dans la conjoncture actuelle, Zarif a ajouté : « Il faut savoir profiter de toutes les occasions et agir sagement dans le sens de la stabilité et du progrès dans la région. »
Le chef de la diplomatie iranienne est arrivé lundi soir au Liban. Dès son arrivée, il a rencontré son homologue libanais Gebran Bassil et le nouveau président du Liban, Michel Aoun.