La Société nationale iranienne de pétrole signera mardi 8 novembre, un accord de principe avec le géant français Total, qui conduira le consortium réunissant la compagnie iranienne Petropars et la société chinoise CNPCI, pour le développement de la phase 11 du champ gazier de Pars Sud.
La National Iranian Oil Company (NIOC) ou Société nationale iranienne du pétrole, la compagnie française Total, Petropars et CNPCI vont signer un accord de principe pour le développement d'un important champ gazier situé dans le golfe Persique, en présence de Bijan Zanganeh, le ministre iranien du Pétrole.
L'accord de principe concerne le développement de la phase 11 du champ gazier de Pars Sud, d'un montant de 6 milliards de dollars, a précisé à l'AFP un porte-parole du ministère iranien du Pétrole.
Total dirigera un consortium international avec la participation de la société chinoise CNPCI et la compagnie iranienne Petropars. L'accord final sera conclu d'ici six mois, selon ce porte-parole.
Cette signature marque le retour de Total en Iran où le groupe était présent avant le durcissement des sanctions occidentales contre ce pays en 2012.
Il s'agira du premier accord de principe signé entre l'Iran et une compagnie occidentale du secteur pétrolier et gazier depuis l'entrée en vigueur de l'accord nucléaire et la levée d'une partie des sanctions internationales en janvier.
Le champ offshore de Pars Sud, partagé entre l'Iran et le Qatar dans les eaux du golfe Persique, contient environ 14.000 milliards de mètres cubes de gaz, soit 8% des réserves mondiales.
Le développement de la phase 11 permettra de produire 50 millions de mètres cubes de gaz par jour; manière pour Téhéran de profiter de sa première usine de gaz naturel liquéfié dans les eaux du golfe Persique.
Avec AFP et Ouest-France