Les sources d’information font état d'un éventuel voyage du ministre égyptien du Pétrole en Iran. Reuters a même prétendu que le voyage aurait déjà été effectué!
"En représailles à la décision de Riyad de priver l'Égypte du pétrole saoudien pour le deuxième mois consécutif, le ministre égyptien du Pétrole, Tarek el-Molla s’est rendu en Iran pour des négociations énergétiques", affirme Reuters. L'information vient toutefois être démentie par le journal égyptien d’Al-Youm Al-Sabeh.
"Le géant pétrolier saoudien Aramco a refusé pour le second mois d'affilé de livrer des barils de pétrole à l’Égypte, ce qui a poussé le ministre égyptien Tarek el-Molla à dépêcher ses proches à Téhéran et un avion avec à son bord le ministre s’est envolé pour l’Iran, souligne Reuters. Le porte-parole du ministère égyptien du Pétrole dément cette information et ajoute que M. Tarek el-Molla se trouve actuellement aux Émirats Arabes Unis.
Le journal Rai al-Youm évoque cependant la récente visite en Irak du ministre égyptien du Pétrole qui pivotait autour de deux axes : primo, trouver un substitut au pétrole saoudien, secundo, ouvrir le dialogue avec l’Iran par l'entremise de l’Irak. Le journal affirme que le refus de Riyad de livrer son pétrole à l'Égypte prouve à quel point les tensions Le Caire/Riyad se sont approchées du point de non-retour ".
"Il va sans dire que les prises de position pro-syrienne et pro-russe de Sissi au Conseil de sécurité ont largement joué en sa défaveur auprès de l'Arabie saoudite".
Après l'arrivée au pouvoir de "Abdel-Fattah el-Sissi qui a mis fin au règne politique des Frères musulmans, l’Arabie saoudite a décidé d'allouer une aide de quelques milliards de dollars à l’Égypte, le but étant d'aider Sissi à enrayer l'influence grandissante de la confrérie. L’Arabie Saoudite a également signé un gros contrat pétrolier avec l'Égypte en vertu duquel Riyad s'engage à livrer 700.000 tonnes de brut au Caire sur une période de 5 ans. Le contrat accorde un délai de paiement de 15 ans à l’Égypte.
Cela fait près de 40 ans que l'Iran et l'Égypte n'entretiennent plus de relations diplomatiques.