Les protestations populaires montent d’un cran dans la capitale soudanaise, Khartoum, suite à l’augmentation par le gouvernement du prix de l’essence et de l’électricité.
Selon le quotidien Sudan Tribune, certains partis d’opposition dénonçant, samedi 5 novembre, l’augmentation des prix de l’électricité et du carburant décidée par le gouvernement, ont appelé les citoyens à une grève d’envergure et à des manifestations générales.
Pour les partis d’opposition, cette mesure du gouvernement découle des politiques économiques erronées sur lesquelles Khartoum a longtemps insisté.
Ils ont appelé le gouvernement soudanais à revenir sur ses politiques « inappropriées ».
Selon les rapports, ces protestations ont été accueillies notamment par les deux principaux partis d’opposition, Al-Oumat, et les Socialistes.
Pour endiguer cette nouvelle vague de protestation, la police et les forces de sécurité du Soudan se trouvent en état d’alerte. Les mesures de sécurité ont été rétablies aux alentours des bâtiments gouvernementaux.
Auparavant, un grand nombre de médecins soudanais avaient lancé une grève pour réclamer la concrétisation de leurs revendications.
Selon les chiffres officiels publiés, la famine et la crise alimentaire atteignent des niveaux alarmants au Soudan du Sud.