« Depuis les six dernières années, les autorités israéliennes ont détruit le village d’al-Araqib à 105 reprises ». C'est ce qu'a déclaré le Président du centre des droits de l’homme, Musavat, qui s’occupe des droits des citoyens arabes dans les territoires occupés, cité par Al-Alam.
Cette action vise, selon lui, à déplacer les Palestiniens vers des lieux bien précis et cela dans le cadre d’une stratégie de domination. Elle consiste notamment à faire pression sur les villages qui ne sont pas encore reconnus par le régime israélien.
Le village d’al-Araqib fait partie des villages situés dans le désert de Néguev dans les territoires occupés, non reconnus par le régime de Tel-Aviv. Selon le chef du village Sayyah al-Touri, en raison des destructions répétitives , les habitants ne reconstruisent plus leurs maisons avec des matériaux solides et du ciment, mais avec des pierres et du bois.
Il ajoute que ce village a été dévasté pour la première fois en 2010. Le régime d'Israël prétend avoir la propriété de ces terres et considère donc les constructions comme illégales.
« Nous sommes pourtant sur notre propre terre, la terre de nos aïeux », a souligné M. al-Touri.