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Irak: Al-Abadi regrette la présence militaire de la Turquie dans son pays

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Chars turcs en Irak. ©Presstv

Haïder al-Abadi, le Premier ministre irakien, a affirmé qu'il n'autoriserait pas l’occupation de son pays, avertissant les autorités turques qu’elles n'étaient pas venues en Irak pour se divertir.

Al-Abadi a appelé tout le monde à rester vigilants vis-à-vis des tentatives des terroristes en Irak. Il a fait part du succès de l’acheminement de denrées alimentaires vers les régions libérées avant d’ajouter que les incendies avaient été maîtrisés par les forces locales dans les zones d’opérations.

En allusion aux avancées de l'armée irakienne qui mène l'opération pour la libération de Mossoul, le Premier ministre irakien a précisé que les habitants ne seraient pas évacués des villes au cours de l'offensive.

Les opérations de Mossoul, chef-lieu de la province de Ninive, ont été lancées le 17 août depuis différents axes sur l’ordre du Premier ministre irakien, engageant des dizaines de milliers de forces de l’armée et de la police, des Forces de mobilisation populaire et des Peshmergas kurdes vers le dernier bastion de Daech en Irak.

Ces derniers jours, de multiples images d’environ 80 villages et villes libérés dans la banlieue de Mossoul ont été diffusées. Selon les experts, les forces irakiennes ont enregistré des victoires bien au-delà des attentes.

Durant cette dernière année, les forces irakiennes ont réussi à repousser les terroristes et à reprendre le contrôle de villes importantes comme Baïji, Tikrīt, Ramadi et finalement Falloujah.

Pour rappel, l’armée turque a envoyé, en début de septembre 2015, ses forces militaires appuyées par des dizaines de chars dans la banlieue de Mossoul. Tout en condamnant cette agression militaire qui a eu lieu sans la coordination du gouvernement irakien, Bagdad l’a qualifiée de violation de l’intégrité irakienne. Et pourtant, le Parlement turc a donné à l’unanimité, le 1er octobre dernier, son feu vert à la prolongation d’un an du déploiement des forces turques en Syrie et en Irak. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV