Selon Washington Post, le déploiement du système de défense antiaérienne S-300 par la Russie en Syrie a réduit au minimum l’éventualité d’une attaque américaine contre les infrastructures de ce pays.
Le plan américain pour une zone d’exclusion aérienne en Syrie, soutenu par deux candidats à la Présidentielle US, suscite des réserves, écrit le journal.
Avec le déploiement des systèmes mobiles S-300 et S-400 et d’autres systèmes défensifs aériens, la Russie est capable de viser les chasseurs et les missiles de croisière situés à 400 KM de l’est syrien. Cette portée peut couvrir outre les territoires syriens, une large partie de la Turquie, d'Israël, de la Jordanie et la Méditerranée orientale.
Washington est très inquiet du déploiement de ces systèmes en Syrie. Le fait que les chasseurs de cinquième et dernière génération (F-35) n’aient pas l’expérience d’affrontement avec ce genre de système, fait redouter les Américains en ce qui concerne un affrontement avec les S-300.
Les autorités russes ont averti le mois dernier et simultanément au déploiement du système défensif S-300 en Syrie, que tout avion ou missile pouvant menacer la sécurité des forces russes en Syrie sera abattu sans alerte préalable.