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Nigéria: les enfants arrachés à leur mère

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les soldats de l'armée nigériane, à Borno, le 25 mars 2016. ©AFP

L'armée nigériane ne fait pas dans la dentelle : Au lieu de se battre contre les terroristes de Boko Haram, c'est de la minorité chiite qu'elle a fait sa principale cible. 

L'Achoura 2016 a été marquée par une nouvelle tuerie, les soldats nigérians ayant ouvert le feu sur les processions chiites. Des sources locales font état des "mises en scènes" destinées à justifier le massacre : les soldats nigérians évacuent les corps des victimes dans des banlieues reculées avant de déposer des armes entre leurs mains pour faire croire qu'ils étaient armés. C'est comme cela que les militaires veulent justifier leur meurtre auprès des organisations juridiques que risque de saisir le Mouvement islamique du Nigeria (Mouvement qui rassemble les chiites nigérians et qui est dirigé par Cheikh Zakzaky, détenu par l'armée depuis décembre 2015, ndlr).

Les récentes incursions de l’armée nigériane contre les chiites trahissent un projet bien calculé pour réprimer le Mouvement islamique du Nigeria.

Jeudi et vendredi, les militaires de l’armée nigériane ont fait irruption dans des maisons appartenant aux chiites avant d'arrêter un certain nombre d'entre eux. Les soldats ont même arraché les enfants et les nouveau-nés à leurs mères et les ont placés dans des cellules différentes.

Dans la seule ville de Kano, 77 personnes dont des nourrissons auraient été arrêtés.

Le récent déplacement du secrétaire d’Etat américain John Kerry au Nigeria et les ballets diplomatiques des responsables saoudiens dans ce pays africain ont donné lieu à une nouvelle vague de répression des chiites, encore plus acharnée qu’avant.

Les médias occidentaux font, généralement, un black-out total sur les crimes, commis par le gouvernement nigérian à l’encontre des chiites.

 

   

  

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SOURCE: FRENCH PRESS TV