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Moscou : toute frappe américaine contre l’armé syrienne mettrait en danger le personnel russe

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La Russie a installé des missiles S-300 en Syrie. ©Sputnik

Le ministère russe de la Défense met en garde les États-Unis et la Coalition internationale contre toute frappe aérienne contre l’armée syrienne, rapporte Russia Today.

Selon le communiqué du ministère, publié jeudi 6 octobre, des frappes aériennes ou des tirs de missiles contre les zones qui sont contrôlées par l’armée syrienne, seraient un danger direct pour le personnel militaire russe.

Le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, le général Igor Konachenkov, a implicitement menacé d’une réaction des systèmes de défense aérienne russe en cas d’attaques aériennes ou tirs de missiles par la coalition dirigée par les États-Unis :

«Le personnel russe des systèmes de défense aérienne a peu de chances d'avoir le temps de déterminer les trajectoires exactes d'éventuels missiles et qui les a tirés. De plus, toutes les illusions d'amateurs sur l'existence d'avions "furtifs" feront face à une réalité décevante», a-t-il déclaré.

Le porte-parole du ministère russe de la Défense a rappelé que que la Russie a installé ses missiles S-300 en Syrie et que l’armée syrienne possédait des missiles S-200 dont les capacités ont été mises à jour en 2015.

Les déclarations des responsables du ministère russe de la Défense sont une réaction ferme aux nouvelles diffusées depuis hier concernant la possibilité des frappes directes des États-Unis et de la coalition internationale contre les forces de l’armée syrienne.

«Les informations selon lesquelles les initiateurs de ces provocations sont des représentants de la CIA et du Pentagone sont particulièrement préoccupantes», a ajouté Igor Konachenkov. Il a invité les États-Unis à faire un «calcul approfondi des conséquences possibles de ces projets».     

Les avions de la coalition sous commandement américain ont bombardé les positions des forces gouvernementales syriennes le 17 septembre dernier, entraînant la mort de 83 militaires.

Washington a déclaré que le raid aérien était une «erreur». Damas a pour sa part condamné une «agression flagrante».

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SOURCE: FRENCH PRESS TV