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Iran, un pont entre la Turquie et la Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Cavusoglu (D), et le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, se serrent la main après une conférence de presse commune à Ankara, le 12 août 2016. ©AFP

Selon le site web « Middle East Eye », l’Iran s’est transformé en un réseau de connexion entre la Turquie et la Syrie.

« Middle East Eye » analyse l’intervention militaire turque en Syrie et conclut que l’Iran s’est transformé en un réseau de connexion entre la Turquie et la Syrie.

« Quelques heures après le déplacement du vice-ministre iranien des Affaires étrangères pour le département arabo-africain Hossein Jaberi Ansari, le premier convoi des chars turcs a été acheminé sur le territoire syrien. Les Turcs auraient pu en informer Jaberi Ansari. Les relations irano-turques se sont notablement améliorées ces derniers temps. Un responsable iranien nous a confié, sous le sceau de l’anonymat, que Téhéran était devenu un pont reliant Recep Tayyip Erdogan à Bachar al-Assad. C’est via l’Iran que les Turcs et les Syriens coordonnent leurs démarches.

Le changement de cap de la Turquie envers la Syrie s’est accéléré après la tentative du coup d’État manqué du 15 juillet.

La preuve ; le Premier ministre turc Binali Yildirim est allé plus loin en disant que Bachar al-Assad pourrait faire partie de l’étape de transition.   

Les raids aériens de l’aviation syrienne sur la ville de Hassaké et les positions des Kurdes montrent que Bachar al-Assad connaît bien les inquiétudes d’Ankara quant à la montée en puissance des Kurdes sur les frontières turques.

Bachar Assad pourrait avoir pour objectif d’exhorter Erdogan à mettre fin au transfert d’armes, en provenance du sol turc, vers les groupes rebelles à Alep et à Idlib, des groupes qui n’ont aucun contact avec les terroristes de Daech.

Selon la même source iranienne, la Turquie ne cessera pas immédiatement son transfert d’armes destinées aux rebelles mais elle suivra ce processus d’une manière graduelle pour s’assurer que Bachar al-Assad continue de bombarder les positions du YPG à Hassaké.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV