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Blair présente ses excuses pour les erreurs liées à l’intervention en Irak

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'ancien Premier ministre britannique, Tony Blair, conférence de presse à Londres, le 6 juillet 2016. ©AFP

Suite à la publication du rapport le pointa du doigt mercredi, l’ex-Premier ministre britannique, Tony Blair a présenté à demi-mots, ses excuses pour les erreurs liées à l'intervention en Irak en 2003. Et il a redit à qui voulait bien l’entendre que la guerre en Irak avait rendu le monde « plus sûr ».

Le président de la commission sur l'engagement du Royaume-Uni en Irak aux côtés des Etats-Unis, John Chilcot a lui, pourtant dressé un bilan écrasant de l’action du Cabinet Blair : « Invasion prématurée sans exploiter jusqu'au bout les options diplomatiques », plans britanniques pour l'après-guerre « complètement inadéquats ».

Tony Blair aurait ainsi promis à George W. Bush de le suivre « quoi qu'il arrive », a indiqué le rapport qui est extrêmement long et dont  la rédaction a pris sept années.

De nombreux quotidiens britanniques ont consacré leur une d’aujourd’hui jeudi à ce rapport ; le Times a dénoncé la « Guerre personnelle de Blair ».

Le quotidien espagnol, El Mundo, a lui relevé que le rapport démontrait que Blair et son homologue espagnol, Aznar « s'étaient mis d'accord sur une stratégie de communication qui devait montrer qu'ils avaient fait tout leur possible pour éviter la guerre ».

Dans les conclusions du rapport, il est clairement écrit : « Mensonges sur les armes de destruction massives », « plan d'intervention inadéquat ».

Tony Blair qui était donc devenu un personnage détesté dans son pays vient de s’excuser à demi-mot.

Face à la presse et aux familles des 179 soldats britanniques tués, l'ancien Premier ministre repenti a même voulu apparaître ému.

Pour autant, il a bien suivi aveuglément son allié américain et il continue à protester contre ceux qui affirment qu'il aurait peut-être mieux valu ne jamais renverser Saddam Hussein eu égard le chaos laissé dans ce pays.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV