Les présidents des trois pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire de l'Iran se sont réunis dans le but d’étudier la question de « la sauvegarde des ressources en gaz et en pétrole du peuple iranien dans les champs communs».
La rencontre présidée par le chef du pouvoir législatif Ali Larijani a eu lieu avant-hier, mercredi.
Les trois présidents des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire ont débattu ensemble du renforcement des coordinations et de l’interaction entre ces trois organes.
Parmi les sujets examinés, le « pillage silencieux des ressources gazières et pétrolières du pays par les voisins » semble avoir été celui qui a attiré le plus l’attention d’autant plus qu’il concerne directement les intérêts de la nation iranienne.
Invité à la réunion, le ministre iranien du Pétrole, Bijan Zanganeh a remis un compte rendu sur la dernière situation de l’extraction du gaz et du pétrole sur les champs communs (avec les voisins) ainsi que des mesures destinées à améliorer les conditions en faveur de notre pays.
Ce compte-rendu du ministre iranien du Pétrole n’a cependant donné lieu à aucune publication ; les médias ayant simplement rapporté que M. Zanganeh avait insisté sur davantage de développement sur ces champs pétroliers et gaziers communs.
Le ministre en charge du pétrole a également appelé les trois pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire à se focaliser sur la part de la RII dans l’extraction de l’énergie.
Le ministre iranien du Pétrole avait déjà mis en garde contre l’extraction inéquitable de l’énergie par les pays voisins, sur nos champs gaziers et pétroliers communs.
L’Iran compte 28 champs pétrolifères et gaziers communs avec ses pays voisins. Mais il ne tire pas suffisamment profit de sa part comme le font ses voisins avec des extractions considérables ; celle de l’Arabie saoudite est par exemple 10 fois supérieure à l’Iran conformément aux chiffres annoncés par la compagnie nationale iranienne.
Les champs concernés se trouvent tout au long des frontières avec le Koweït, le Qatar, les Emirats arabes unies, l’Arabie saoudite, l’Irak et le Turkménistan.
Diverses raisons existent à ce problème parmi lesquelles, les sanctions imposées à l’Iran, le manque d’investissements et surtout les contrats signés par les parties concernées qui envisagent une part plus petite pour l’Iran dans cette extraction d’énergie.