La fracture entre les deux principaux producteurs de l’Opep, (organisation des pays exportateurs de pétrole) que sont l’Iran et l’Arabie se creuse davantage, à en croire Reuters, ce qui verrouille tout effort pour mener une bonne coopération saine de cette instance. Reuters prévoit même de nouveaux différends entre les deux antagonistes pétroliers.
Dans une analyse portant sur les dernières évolutions du marché du pétrole et la rivalité qui existe entre l’Iran et l’Arabie, Reuters écrit : « La réunion de l’Opep devrait se tenir la semaine prochaine alors que le bras de fer politique se poursuit entre l’Arabie et l’Iran ».
L’Iran ne compte visiblement pas modifier ses politiques pétrolières bien que l'Arabie saoudite ait changé la tête de son ministère du pétrole. L'ex patron de Aramco, Khaled al-Faleh qui occupe le marocain pétrolier, croit aux réformes et à la baisse des cours.
Une source bien informée s’est attardée sur le sujet pour dire : « Il ne semble pas que l’Arabie exige de mener une coopération avec d’autres membres de l’Opep ».
Selon ce rapport l’Iran est depuis pour le maintien du prix de brut. Une position qui est à l’origine des différends entre ce pays avec l’Arabie. L’Iran s’est abstenu d’adhérer à la proposition censée augmenter les cours tout en sauvegardant le niveau de la production.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) estime que le niveau de la production iranienne est arrivé au niveau pré-sanctions une prétention que l’Iran n’admet pas.
Selon Reuters l’Iran a réussi à augmenter ses exportations pétrolières en janvier 2016 où les sanctions ont été levées. Mais en avril, Riyad a produit environ 10,2 millions de barils par jour et maintenu presque son niveau de production.
Une délégation membre de l’Opep s’est penchée sur cette affaire pour dire : « L’Iran ne soutiendra aucun plan sur le maintien ou la baisse du niveau de production mais ce pays disposera dans son ordre de jour d’exercer des pressions sur l’Arabie en cette matière ».