L'unité de censure militaire israélienne a vigoureusement repris la supervision des activités des militants médiatiques.
Le centre du commandement de l’armée israélienne a appelé certains auteurs de blogs et sites web, directeurs des groupes et des pages sur les réseaux sociaux à s’adresser à l’unité de censure militaire pour le contrôle et la vérification du contenu de leurs textes.
Tous les quelque dizaines de milliers de sites web et de groupes sur les réseaux sociaux qui s’occupent de l’analyse des questions importantes du jour dont celles des territoires occupés, sont concernés par cette décision.
Cet appel lancé également à l’adresse de certains directeurs des groupes de Facebook est basé sur la loi sur l’état d’urgence dont la violation pourrait provoquer la fermeture de leur site ou page Facebook.
Dans le cadre de l’état d’urgence décrété par les autorités britannique depuis 1945 dans les territoires sous contrôle de la Palestine, la loi sur la censure militaire est appliquée en Israël.
Cela fait longtemps qu’Israël, plus grand violateur des droits de l’Homme au Moyen-Orient, empêche la libre circulation des informations sous de vains prétextes dont les urgences sécuritaires.
La récente décision de l’unité de censure militaire israélienne s’inscrit dans le cadre de l’ampleur des conséquences de l’Intifada palestinienne et de la crainte de Tel-Aviv des réactions internationales à la vive répression des Palestiniens et à l’exécution des combattants dans la rue.
