Le président sud-soudanais partage désormais le pouvoir avec les ex-rebelles. Il s'agit d'une étape cruciale dans un processus de paix longtemps retardé.
Selon les termes d'un accord de paix signé le 26 août, les 30 postes de ministres sont partagés entre les partisans de M. Kiir, le camp du rebelle avec pour l'ex-chef Riek Machar redevenu vice-président, ainsi que d'autres partis, notamment de l'opposition.
"Nous allons travailler ensemble, la responsabilité qui nous incombe en vertu de cet accord requiert de notre part de contribuer à la stabilisation du pays", a dit M. Kiir après la prestation de serment des ministres. Cette stabilisation sur le plan de la sécurité est nécessaire pour "stabiliser l'économie", a de son côté souligné Riek Machar.
Fidèles à M. Kiir, Kuol Manyang et David Deng Athorbei restent ministres de la Défense et des Finances.
Le portefeuille du Pétrole a été accordé à un ancien rebelle, Dak Duop Bichok.
Les Affaires étrangères ont été attribuées à Deng Alor.
Lam Akol, un leader de l'opposition, indépendant de la rébellion, devient ministre de l'Agriculture et de la sécurité alimentaire.
Dans un communiqué, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a salué une "étape importante" dans le processus de paix et a "appelé les parties à mettre immédiatement un terme aux hostilités".
avec ATS (Agence Télégraphique
Suisse)