Les cours du pétrole sont partis à la hausse grâce à un dollar plus faible et aux attentes d’une croissance plus rapide de la demande pour l’or noir.
Les prix du Brent ont gagné 59 cents pour s’établir à 45.04 dollars, mais les consommateurs occidentaux essayent de profiter des différends entre l’Iran et l’Arabie saoudite sur le taux de la production.
« Les fondamentaux du marché continuent de suggérer que la combinaison entre une demande robuste et une faible croissance de l'offre va rapprocher le marché mondial de l'équilibre d'ici la fin de l'année », a estimé le directeur général du géant britannique BP, Bob Dudley.
Le pétrole a déjà connu un mouvement de rebond depuis mi-janvier, avec l'annonce de discussions sur un possible gel de la production de grands pays producteurs. Le baril de pétrole américain WTI évoluait ainsi au-dessus de 42 dollars mardi matin.
Pourtant, certains analystes ont prévenu qu’il était trop prématuré de parler d’une fin à la surabondance de l’offre au moment où l’Arabie saoudite et l’Iran, deux pays riches en pétrole, se rivalisent pour se procurer de nouveaux clients.
Pour sa part, la banque américaine Citigroup a prétendu que la décision prise par l’Iran d’augmenter sa production pétrolière à un rythme accéléré pose le plus grand risque au marché de l’or noir.
Le récent rebond du marché pétrolier est d'autant plus impressionnant qu'il a eu lieu en dépit de l'échec à la mi-avril de négociations entre grands producteurs, dont la plupart membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) face à la surabondance générale.