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La situation était tendue aujourd’hui, vendredi sur l'île tunisienne de Kerkennah (centre-est)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Soldat tunisien montant la garde dans le port de Sfax après que des habitants ont bloqué l'accès à un ferry pour tenter d'empêcher les renforts de la police d'atteindre l'île de Kerkennah, 15 avril 2016, Tunisie. ©AFP

 

La situation sur l'île tunisienne de Kerkennah dégénère! 

Selon des journalistes d’AFP, des affrontements ont éclaté jeudi sur l'île tunisienne de Kerkennah devant le port de Sidi Youssef et sur la route menant à la localité de Mellita, entre des policiers et des dizaines de résidents s'opposant à l'entrée sur l'île de camions de l'entreprise Petrofac.

Toujours selon l'AFP, les protestataires ont jeté des pierres et installé plusieurs barrages à travers l'île, à l'aide de troncs d'arbres et de blocs de pierres. A son tour, la police tunisienne a fait usage de gaz lacrymogène pour tenter de disperser les protestataires et d'ouvrir le passage aux camions.

D'après des sources policières, les affrontements ont duré jusqu'à très tard dans la nuit, obligeant les camions, sous escorte des forces de l'ordre, à emprunter une piste pour sortir du port.

Vendredi matin, les traces des affrontements étaient toujours visibles : pierres sur les routes et pneus fumants.

Selon la radio privée Mosaïque FM qui cite une responsable de l'hôpital régional de Kerkennah : Huit personnes ont été blessées dont cinq membres des forces de l'ordre.

"Elles se comportent avec nous comme si nous n'étions pas Tunisiens. Les compagnies pétrolières exploitent nos richesses et ne nous donnent rien", a déclaré un protestataire à l'AFP.

La tension sociale, déjà sensible, est montée en flèche début avril après la dispersion d'un sit-in tenu depuis la mi-janvier par des habitants de l'île. Ceux-ci protestaient contre la perspective d'une remise en cause d'un accord salarial entre la société Petrofac et l'état tunisien.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV