Dans un message au roi d'Arabie avec qui les désaccords persistent sur le Yémen et le Liban, le président algérien Abdelaziz Bouteflika s'est défendu de son principe de "non-ingérence" dans les affaires intérieures d’autres pays, a rapporté mardi l'agence de presse officielle APS.
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a réaffirmé lundi que les positions de l'Algérie vis-à-vis de certaines questions sensibles qui concernent le monde arabe, sont basées sur le principe de non-ingérence dans les affaires internes d'autres pays, rapporte Fars News.
Le chef de l'Etat algérien a chargé son conseiller Tayeb Belaïz de porter ce message au roi d'Arabie saoudite, Salmane Ben Abdelaziz.
L'Algérie a refusé de déployer des troupes au Yémen dans le cadre de la coalition arabe menée par l'Arabie saoudite pour soutenir le président démissionnaire, Mansour Hadi. Alger a également refusé de considérer le Hezbollah libanais comme organisation "terroriste".
M. Bélaïz a affirmé qu'il était porteur d'un message du président Bouteflika apportant des éclaircissements sur la position de l'Algérie par rapport aux crises qui sévissent à travers le monde arabe.
La position de l'Algérie s'inscrit dans le cadre de sa Constitution qui interdit le déploiement des forces armées algériennes hors des frontières du pays, sans toutefois les empêcher de fournir d'aides dans d'autres domaines.
« L’Algérie a toujours privilégié les solutions politiques pacifiques, tout comme elle rejette la guerre qui n'engendre que la violence », a ajouté M. Bouteflika.
