Aucun des missiles balistiques développés par l'Iran ne sont conçus pour transporter des ogives nucléaires, et les nouvelles ingérences de l'Occident n'avaient aucune base légale et traduisaient seulement leur volonté de propagande.
Voici les propos de M. Ali Larijani, le président du Parlement iranien en réaction aux déclarations controversées de certains pays occidentaux relatives à la problématique nucléaire iranienne :
Depuis ces derniers temps, les Occidentaux ont tout fait pour polémiquer sur les tests balistiques de l'Iran afin de pouvoir en fin de compte l'évoquer au sein du Conseil de sécurité de l'ONU.
Il ne fait aucun doute que dans toutes ces prises de mesure, on peut voir la trace d'une arrière-pensée, car elles ont été concomitantes à l'évocation de la levée des restrictions. Les Occidentaux ont sauté sur l'occasion pour y glisser l'interdiction des essais balistiques iraniens, en prétendant que ces missiles seraient capables de transporter des ogives nucléaires, une restriction à laquelle l'Iran a refusé de se plier.
Suite au refus de l'Iran, qui n'a pas cédé à cette machination, il a été convenu, lors des discussions, que l'Iran s'abstiendra de concevoir des missiles balistiques pouvant porter des ogives nucléaires. La République islamique d'Iran y est restée fortement engagée.
On a dit que nous n'avions pas l'intention de fabriquer des armes nucléaires, que ce soit une bombe nucléaire ou des ogives de ce type. Nous avons attaché une importance toute particulière dans le choix de nos mots pour bien faire la distinction entre les missiles capables de porter des ogives et ceux qui ne le sont pas. La restriction porte simplement et uniquement sur les missiles exclusivement pensés et conçus à des fins nucléaires.
Les nouvelles demandes occidentales sont problématiques au regard de l'aventurisme dont ils font preuve vis-à-vis de l'Iran, et montrent que soit ils viennent juste de se réveillés, soit ils cherchent de nouveaux prétextes. Il convient donc de veiller à ne pas laisser entrer par la fenêtre l'ennemi que l'on vient de jeter dehors.