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ONU: Paris et Washington s'opposent sur une présence policière au Burundi

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les violences aux Burundi ont causé des centaines de victimes. (Photo d'archives)

Paris a demandé au Conseil de sécurité de l’ONU de se prononcer vendredi sur sa proposition de résolution visant à ouvrir la voie à une présence policière de l'ONU chargée d'apaiser les violences au Burundi, mais les représentants américains ont dit clairement qu'ils ne comptaient pas le soutenir, ont rapporté des diplomates sous couvert d'anonymat.

Les Etats-Unis se sont plaints de la façon trop hâtive à leurs yeux dont la proposition a été soumise au Conseil et ont réclamé plus de temps pour pouvoir l'étudier, selon ces sources.

Le texte de la proposition française, dont l'AFP a obtenu copie jeudi, prévoit notamment le déploiement d'une contribution policière onusienne pour accroître la capacité des Nations unies à suivre la situation sécuritaire, promouvoir le respect des droits de l'homme et à faire avancer l'état de droit.

L'ambassadeur adjoint russe Petr Iliichev, avait lui affirmé jeudi soir que son pays soutiendrait la résolution si elle prévoyait clairement de consulter le gouvernement burundais. Il a précisé que le déploiement de moins d'une centaine de policiers lui semblait adéquat pour appuyer les forces de sécurité burundaises.

Le Burundi est plongé depuis près d'un an dans une crise politique profonde, née de la volonté du président Pierre Nkurunziza de se maintenir au pouvoir pour un troisième mandat, qu'il a obtenu en juillet. Les violences ont déjà fait plus de 400 morts et poussé plus de 250.000 personnes à quitter le pays.

Avec l’AFP

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SOURCE: FRENCH PRESS TV