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La question syrienne doit se régler avec les Russes (Fillon)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Russie, allié incontournable, dit Fillon

Le président français François Hollande « a totalement échoué dans son effort de retrouver avec la Russie des relations normales », estime l'ancien premier ministre français François Fillon.

L'ancien premier ministre français et député du parti Les Républicains (PR) François Fillon est d'avis qu'avoir la Russie pour allié est la condition sine qua non pour que la France prenne le dessus dans la lutte antiterroriste. Ainsi, Moscou s'avère un partenaire incontournable afin de mettre un terme à la crise syrienne.

L'Invité du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, ce dimanche, François Fillon a ajouté :

Pour régler la question syrienne (…), il faut discuter avec les Russes. Vladimir Poutine est un allié de circonstance dans un combat qui concerne la défense d'une certaine forme de civilisation.

Lorsque la Russie a entamé son opération militaire en Syrie, on a parlé, au gouvernement français, de coordonner les efforts des deux pays. Cependant, il n'y a eu aucune « véritable collaboration avec la Russie sur la crise au Proche-Orient », a déploré M.Fillon.

« François Hollande a totalement échoué dans cet effort de retrouver avec la Russie des relations normales. Parce qu'il voulait que la Russie soit vraiment notre allié dans ce combat. La première chose qu'il aurait fallu faire, c'était de réclamer à ses alliés européens la levée des sanctions », d'après M.Fillon. 

« On ne peut quand même pas dire: "On est engagé dans un combat ensemble au Proche-Orient, on va d'ailleurs payer le prix du sang dans ce combat", et en même temps: "On se sanctionne économiquement" », a-t-il lancé.

En outre, François Fillon a noté que les sanctions anti-russes n'avaient eu « strictement aucun effet sur la politique russe ».

« Au contraire, comment on peut penser que des sanctions économiques vont faire reculer un pays immense et aussi fier que la Russie ? », a-t-il conclu. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV