Le récent test de missile balistique effectué par l’Iran, qui a provoqué de vives réactions de la part d'un certain nombre de pays, ne contrevient ni à la résolution 2231 ni aux contraintes au lendemain de la levée des sanctions.
En réponse aux propos culpabilisateurs de certaines sources médiatiques occidentales qui accusent l’Iran d’avoir manqué à ses engagements envers la résolution 2231 au lendemain de la levée des sanctions nucléaires, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, M. Jaberi Ansari, explique:
"Les essais balistiques menés récemment par les forces de l’armée de la République islamique d'Iran ainsi que les armes utilisées à cette fin ne doivent pas être interprétées comme une violation de ses engagements au lendemain de la levée des sanctions économiques, ni comme une infraction à la résolution 2231 du Conseil de la sécurité des Nations unies."
"Les armes de destruction massive y compris les armes nucléaires ne tiennent aucune place dans les convictions conceptuelles sur lesquelles est fondée la République islamique d’Iran et tous les missiles que l'Iran a sa disposition, font partie de l’ensemble des dispositifs de défense conventionnels. Ils sont exclusivement pensés et produits dans une optique de défense légitime et ne sont conséquemment pas conçu pour porter des têtes nucléaires", a-t-il poursuivi.
Et d'ajouter:
"L’Iran n’a jamais mené d'action militaire contre aucun pays mais il résistera et tiendra tête avec force et vigueur à toute tentative d’agression. Il ne fera aucune concession si sa sécurité nationale est en jeu et si sa puissance défensive est défiée. L'Iran cherchera encore à renforcer sa puissance balistique et défensive, dans le plus grand respect des lois internationales sans céder à la tentation de produire des têtes nucléaires ou d'ébaucher des missiles pouvant en porter."