« L’Iran était en contact avec certains groupes d’opposition syriens, depuis le début de la crise et ce contact vient d’être redynamisé car des discussions, à divers niveaux, sont en cours entre Téhéran et des opposants au gouvernement Assad », a déclaré le porte-parole de la diplomatie iranienne.
Répondant à la question de savoir si l’Iran est en contact avec l’opposition syrienne, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Hossein Djaber-Ansari a déclaré : « En parlant du courant d’opposition, on n’évoque pas un seul groupe. Nombreux sont les blocs politiques et sociaux qui se présentent comme un groupe d’opposition et là, se voit toute une série d’approches et de points de vue ».
Et d’ajouter :
« La RII était en contact avec certains groupes d’opposition syriens, dès le début de la crise en Syrie et elle vient, même, de donner un coup de pouce à ces contacts. Des discussions sont en cours entre l’Iran et des groupes d’opposition en Syrie. Ce qui compte pour l’Iran, quant au dossier syrien, est d’abord le rejet du terrorisme car nous sommes d’avis que le terrorisme est loin de concrétiser les objectifs politiques, en pleins chaos et conflit. Et deuxièmement, nous avons la ferme conviction que les acteurs étrangers ne sont pas capables de tracer l’avenir des Syriens et d’imposer leurs désidératas au gouvernement, voire au vrai courant d’opposition ».
« L’interaction avec le courant d’opposition syrien n’est non seulement pas la ligne rouge de l’Iran mais en plus elle compte parmi les morts d’ordre de la politique étrangère de la RII. Nous croyons qu’il fallait être en contact avec les courants syriens mais toute relation avec les groupes terroristes constitue notre ligne rouge. Une autre mesure qui fait partie de notre ligne rouge est l’instrumentalisation du terrorisme afin de réaliser les objectifs politiques », a-t-il dit.