Dans un reportage consacré à son voyage à Alep, le journaliste britannique, Peter Osborne souligne que les victoires remportées par l'armée syrienne dans cette ville dévastée font penser, dans une certaine mesure, à la libération de Stalingrad durant la seconde guerre mondiale.
Cette comparaison a récemment été établie par Peter Osborne, rédacteur en chef adjoint de l'hebdomadaire britannique The Spectator, qui avait visité cette région syrienne ravagée par cinq ans de guerre civile.
Selon M. Osborne, il a tenté "pendant des années" de se rendre à Alep, mais la ville était séparée du reste du monde par les groupes armés de l'opposition. Son projet s'est réalisé grâce aux succès militaires des forces de Damas.
D'après le journaliste britannique, son séjour à Alep a eu lieu à un "moment crucial" du conflit syrien : les troupes de Bachar al-Assad, soutenues par l'aviation russe, ont coupé les canaux utilisés par les terroristes pour recevoir des armes et des munitions depuis la Turquie. Sans ces livraisons, les terroristes sont condamnés à se rendre.
Peter Osborne s'est entretenu avec des habitants locaux qui lui ont parlé des violences perpétrées par les terroristes de Daech, le Front al-Nosra et l'Armée syrienne libre (ASL). Tous ses interlocuteurs ont souligné une chose : sous le pouvoir de Bachar al-Assad, les femmes pouvaient se promener librement seules dans les rues. Elles avaient la possibilité de faire carrière dans différents domaines. L'enseignement scolaire était laïc, et les chrétiens pouvaient prier dans les églises comme les musulmans dans les mosquées.
Avec l'arrivée des terroristes "les habitants d'Alep sont devenus les otages de groupes désireux de les transformer en adeptes d'une version mutante du wahhabisme", a indiqué Peter Osborne.