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Des discussions vives pouvant compromettre l'Union

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Premier ministre britannique David Cameron boit de l'eau au cours d'une rencontre avec le Premier ministre italien lors d'un sommet des dirigeants de l'Union européenne sur la crise Brexit et migrants à Bruxelles, le 19 février 2016. ©AFP

Les discussions ont été vives ce matin au Sommet des dirigeants de l'UE sur le Brexit.

Devant les dirigeants européens, le premier ministre britannique, David Cameron, a réclamé un « accord crédible » qui permette de régler le différend entre Londres et le continent « pour une génération ».

« On a besoin d’un accord qui soit assez fort pour persuader les Britanniques de soutenir l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union européenne. »

« C’est l’heure de vérité », a lancé le premier ministre belge, Charles Michel, dont le pays est un des plus réticents à accorder des concessions à Londres. « Nous voulons un bon accord, mais pas à n’importe quel prix », a renchéri la première ministre polonaise, Beata Szydlo.

A son arrivée à Bruxelles, François Hollande a estimé qu’un accord « est possible » et « nécessaire ». « La Grande-Bretagne doit rester dans l’Union européenne, c’est ma volonté », a-t-il rappelé, tout en avertissant qu’il faut aussi que « l’Union puisse avancer.... Aucun pays ne doit avoir un droit de veto, aucun pays ne doit se soustraire à des règles communes ou à des autorités communes. On ne peut pas empêcher l’Europe d’avancer. »

Les pourparlers promettent d’être ardus. « Ça passe ou ça casse », a résumé jeudi le président du Conseil européen, Donald Tusk, évoquant des négociations « très difficiles et sensibles » sur la question du Royaume-Uni.

M. Tusk, qui préside le sommet, a assuré n’avoir « aucune garantie » que les chefs d’Etat et de gouvernement trouvent un accord et a jugé que « le risque d’un éclatement » de l’Union « est réel ».

Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker s’est lui montré plus optimiste et « assez confiant », jeudi matin, quant aux chances d’un accord des Vingt-Huit sur les réformes demandées par M. Cameron. Si un compromis est trouvé, le premier ministre britannique devrait faire campagne pour le maintien du Royaume-Uni au sein de l’UE, avant un référendum qui pourrait avoir lieu dès le mois de juin.

M.Cameron a des demandes concernant quatre grands domaines : davantage de souveraineté pour le Royaume-Uni ; davantage de compétitivité ; une meilleure gouvernance de l’Union ; une meilleure protection du système social britannique, ce dernier thème étant le plus discuté. Londres exige que les prestations sociales pour les ressortissants d’autres pays de l’UE soient limitées; une mesure semble-t-il visant principalement les travailleurs d’Europe centrale et orientale employés par milliers en Grande-Bretagne.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV