Le porte-parole du plus haut commandement opérationnel iranien a déclaré que le régime israélien avait lancé trois vagues d'attaques sur le sol iranien jusqu'à 9 heures de ce mardi matin, malgré les affirmations selon lesquelles il avait cessé son agression.
Le lieutenant-colonel Ebrahim Zolfaqari, porte-parole du quartier général central de Khatam al-Anbiya, qui coordonne les opérations militaires conjointes du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) et de l'armée, a annoncé mardi que le régime israélien avait attaqué le sol iranien en trois phases jusqu'à 9 heures du matin, en dépit de ses allégations sur la fin des hostilités.
Cité par l’agence Defa Press, il a déclaré dans un message que « le régime sioniste agresseur a attaqué… le sol iranien dans trois États jusqu'à 9 heures (heure iranienne) aujourd'hui mardi ».
« Les forces armées avaient précédemment annoncé qu'elles ne laisseraient aucune agression sans réponse et que ce régime en paierait le prix fort », a-t-il martelé.
Quelques heures après que le régime israélien a mis fin à son agression après 12 jours, dans le cadre d'un accord entre Tel-Aviv et Washington, la plus haute instance de sécurité iranienne a salué le « courage exemplaire » des forces de sécurité du pays face aux hostilités israéliennes.
Le Secrétariat du Conseil suprême de sécurité nationale iranien (CSSN) a annoncé mardi dans un communiqué que le régime israélien avait été contraint de mettre fin unilatéralement à son agression contre la République islamique suite à la riposte déterminée et vigoureuse des forces armées iraniennes.
Depuis le 13 juin, le régime israélien mène une guerre d'agression non provoquée contre la République islamique, ciblant les sites nucléaires, militaires et résidentiels du pays.
Cette agression a coûté la vie à des centaines d'Iraniens, dont de hauts commandants militaires, des scientifiques nucléaires et des citoyens ordinaires dont des femmes et des enfants.
En réponse, l'Iran a bombardé plusieurs zones des territoires occupés en utilisant des missiles sophistiqués, tandis que les responsables du régime israélien imposaient une politique de censure rigoureuse afin de maintenir dans l’ombre le nombre exact de leurs pertes en vie humaine.