Dans une déclaration, le secrétaire général des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, a fermement condamné la frappe israélienne sur un bâtiment de l’ONU dans la bande de Gaza, qui a causé la mort d’un employé onusien et fait cinq blessés graves.
La déclaration d’Antonio Guterres communiquée, jeudi 20 mars, par son porte-parole, Stéphane Dujarric, appelle également à une enquête approfondie sur cette attaque.
« L’emplacement de tous les locaux des Nations unies est connu des parties au conflit qui sont tenues, au titre du droit international de les protéger et de préserver leur inviolabilité absolue », indique le communiqué.
Le chef de l’aide humanitaire de l’ONU, Tom Fletcher, a également condamné l’attaque, la qualifiant d’exaspérante et exigeant des explications. Il a dénoncé la frappe israélienne sur le complexe de l’ONU à Gaza.
La frappe sur le siège de l’ONU à Deir al-Balah est survenue ce mercredi 19 mars. Un travailleur humanitaire bulgare a été tué et cinq autres, dont un ressortissant britannique, ont été blessés lors de l’incident.
Ce travailleur humanitaire bulgare est le 280e travailleur humanitaire de l’ONU tué par les forces israéliennes depuis le 7 octobre 2023, date à laquelle le régime de Tel-Aviv a lancé sa guerre génocidaire contre la bande de Gaza.
Il fait également partie des nombreux travailleurs humanitaires étrangers tués par les forces israéliennes depuis le déclenchement de la guerre dans le territoire palestinien.
Au cours de la guerre à Gaza, les forces israéliennes ont également attaqué un véhicule appartenant à l’ONG World Central Kitchen, tuant sept travailleurs humanitaires, dont trois ressortissants britanniques, un ressortissant polonais, un Américain, un Australien et un Palestinien. Ceci alors que la World Central Kitchen avait coordonné le déplacement de ses véhicules avec les responsables israéliens.
En outre, les forces israéliennes ont tué une militante américaine, Ayşenur Eygi, en septembre 2024, alors qu’elle manifestait en Cisjordanie contre le génocide des Palestiniens.
En effet, la frappe sur le complexe de l’ONU est survenue quatre jours après le 22e anniversaire de l’assassinant de Rachel Corrie, une militante pacifiste américaine écrasée à mort par un bulldozer israélien alors qu’elle protestait pour sauver la maison d’une famille palestinienne de la démolition.
Bien que le régime d'occupation israélien ait tué de nombreux citoyens américains depuis sa création en 1948, les États-Unis continuent d’apporter un appui politique, économique et militaire total au régime sioniste.
