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L’Iran est déterminé à coopérer avec l’AIEA sur la base de ses obligations en matière de garanties

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Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Kazem Gharibabadi (à gauche) et le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Rafael Grossi, se rencontrent au siège de l’AIEA à Vienne, le 17 mars 2025. (Photo Via X)

Dans un message publié lundi 17 mars sur son compte X, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Kazem Gharibabadi, a déclaré que Téhéran « reste déterminé » à coopérer avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

À la suite de sa rencontre avec le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, au siège de l’agence nucléaire de l’ONU, M. Gharibabadi a publié un poste, qualifiant l’entretien de « franc et constructif ».

« Tout en préservant sa sécurité nationale et ses intérêts, l’Iran reste déterminé à coopérer avec l’AIEA dans le cadre de ses obligations en matière de garanties », a-t-il écrit.

Parmi les sujets discutés lors de la rencontre entre Gharibabadi et Grossi figuraient la coopération entre l’Iran et l’AIEA, la résolution de deux questions en suspens, la sécurité des installations nucléaires, les dernières évolutions concernant la question nucléaire, ainsi que la levée des sanctions, selon le communiqué du responsable iranien.

En outre, le vice ministre iranien des Affaires étrangères a indiqué que la coopération de longue date entre l’Iran et l’AIEA facilite la résolution des dernières divergences subsistantes.

Néanmoins, M. Gharibabadi a insisté sur le fait que la résolution des problèmes en suspens nécessite l’élimination des pressions politiques extérieures sur l’AIEA et l’adoption, par l’agence, d’une approche « indépendante, technique, impartiale et professionnelle ».

Actuellement, l’Iran et l’AIEA sont en désaccord concernant de prétendues traces d’uranium détectées sur des « sites nucléaires non déclarés » en Iran.

L’Iran a catégoriquement réfuté les accusations relatives à des activités ou des matières nucléaires non déclarées, et a exprimé sa disposition à collaborer avec l’AIEA pour régler les différends.

En mai 2023, après des avancées notables dans la coopération entre Téhéran et l’AIEA, l’Agence internationale de l’énergie atomique a annoncé la clôture de son enquête visant à clarifier la découverte de particules d’uranium sur un prétendu site « non déclaré » en Iran. 

Pour sa part, M. Grossi a écrit sur son compte X que sa rencontre avec le vice-ministre iranien des Affaires étrangères a eu lieu à un « moment opportun ».

Il a ajouté que la coopération « est indispensable pour fournir des garanties crédibles sur la nature pacifique du programme nucléaire iranien ».

Plus tôt lundi, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a déclaré que la rencontre entre Gharibabadi et Grossi s’inscrivait dans la « continuation de notre interaction et de notre coopération avec l’agence ».

L’Iran a annoncé à plusieurs reprises que « la position politique des responsables de l’Agence et du directeur général lui-même n’aura aucun effet positif ou constructif sur la coopération entre l’Iran et l’AIEA ».

La réunion de Vienne intervient après que M. Gharibabadi s’est entretenu le 14 mars avec ses homologues russe et chinois à Pékin.

Kazem Gharibabadi a considéré la réunion Iran-Russie-Chine à Pékin comme une étape importante dans le règlement du dossier nucléaire, ajoutant que la fin des sanctions « illégales et unilatérales » contre l’Iran figurait parmi les points clés des discussions de la réunion tripartite à Pékin et de la déclaration commune.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV