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Trois millions d'Israéliens souffrent de traumatismes depuis le 7 octobre 2023 et le génocide de Gaza

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des voitures brûlent après qu'une roquette tirée depuis la bande de Gaza a touché un parking et un immeuble résidentiel à Ashkelon. (AP)

Une étude a révélé qu’environ trois millions de colons israéliens ont connu l’anxiété, la dépression et des symptômes de stress post-traumatique à la suite de l’opération Tempête d'Al-Aqsa menée par les groupes de résistance palestiniens le 7 octobre 2023, et de la guerre génocidaire qui s’en est suivie à Gaza.

Le rapport, compilé par le contrôleur israélien Matanyahu Engelman et publié mardi, indique que le système israélien de santé mentale, qui avait du mal à fonctionner avant même cet événement historique, s’est effondré dès les premiers jours de l’opération du Hamas.

Il note qu’au cours des six mois suivant l’attaque surprise et à grande échelle, seulement 0,6 % de la population a reçu un traitement de santé mentale par le biais des organismes de gestion de la santé (HMO) et des centres de résilience, alors que 38 % de la population a signalé des symptômes modérés à sévères.

« J’ai mis en garde contre les échecs dans le domaine des soins de santé mentale dans une lettre adressée au Premier ministre environ un mois après l’opération », a écrit Engelman. « Mais toutes les déficiences n’ont pas encore été complètement corrigées. »

Selon les conclusions du rapport, on estime à 580 000 le nombre de colons israéliens souffrant d’au moins un symptôme de stress post-traumatique grave, conséquence directe des incidents du 7 octobre et de leurs suites.

Engelman a déclaré avoir présenté ses premières conclusions au Premier ministre du régime Benjamin Netanyahu le 13 novembre 2023, après avoir visité les zones de conflit sur les flancs sud et nord des territoires occupés.

Engelman s’en prend au ministre israélien de la Santé, Uriel Buso, et au directeur général du ministère, Moshe Bar Siman-Tov, pour ne pas avoir mis à jour les préparatifs du système de santé mentale, malgré une évaluation de l’autorité de gestion des situations d’urgence publiée pour la première fois en 2001.

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Sur un échantillon de 1 010 adultes, un tiers des participants ont fait état de symptômes modérés ou graves de stress post-traumatique ou de dépression. Environ un cinquième d’entre eux ont signalé des symptômes d’anxiété.

L’enquête prévoit qu’environ 900 000 personnes chercheront de l’aide pour des problèmes de santé mentale à l’avenir.

Un système de santé défaillant

Engelman a noté qu’en raison d’une pénurie de main-d’œuvre, les traitements offerts par les organisations de santé et les centres de résilience ne sont pas suffisants pour répondre à la demande.

Soutenu par les États-Unis et leurs alliés occidentaux, Israël a lancé la guerre contre Gaza après que le Hamas et d’autres groupes de résistance palestiniens basés à Gaza ont mené l’opération Tempête d’Al-Aqsa contre le régime israélien en réponse à sa campagne d’oppression contre les Palestiniens qui dure depuis des décennies.

Six soldats israéliens se sont suicidés en quelques mois

La guerre génocidaire menée par Israël contre Gaza a entraîné la mort d’au moins 48 219 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et en a blessé 111 665 autres depuis début octobre 2023. Un accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers est entré en vigueur à Gaza le 19 janvier, censée mettre fin à la campagne agressive d’Israël contre la région côtière.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV