Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères en charge des questions juridiques et internationales a qualifié de « constructives » les discussions menées avec les trois pays européens, à savoir le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne.
Ces pourparlers, qui se sont déroulés à Genève, ont porté sur la levée des sanctions jugées illégales contre la République islamique d’Iran.
Kazem Gharibabadi a indiqué que le troisième cycle de négociations entre l’Iran et les E3 s’est déroulé à Genève. Il a souligné que les échanges ont été sérieux, directs et constructifs, comme il l’a mentionné dans un message diffusé, mardi 14 janvier, sur le réseau social X.
Il a également précisé que lors des discussions de lundi, les participants ont abordé divers détails relatifs à la levée des sanctions anti-iraniennes ainsi que des questions liées au programme nucléaire iranien, considérées comme « nécessaires » pour parvenir à un accord.
Gharibabadi a souligné l’importance de maintenir une atmosphère favorable pour faciliter la conclusion d’un accord. Selon ses dires, les parties ont convenu de reprendre les négociations, de créer et de maintenir une atmosphère propice pour parvenir un consensus.
Les représentants des ministères des Affaires étrangères du Royaume-Uni, de la France et de l’Allemagne ont exprimé leur satisfaction quant aux récentes discussions, les qualifiant de « sérieuses, franches et constructives ».
Dans un communiqué diffusé sur leurs comptes X, ils ont souligné l’importance de ces échanges dans un contexte international complexe, affirmant avoir abordé leurs préoccupations respectives tout en réaffirmant leur engagement envers une solution diplomatique.
Cette réunion, qui s’est tenue à Genève, fait suite à des pourparlers précédents menés en septembre 2024, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, ainsi qu’à des négociations qui avaient eu lieu en novembre.
Ces discussions s’inscrivent dans un cadre plus large, où les trois pays européens tentent de relancer le dialogue autour de l’accord nucléaire de 2015, officiellement connu sous le nom de Plan d’action global commun (PAGC), dont les États-Unis se sont retirés unilatéralement en 2018. Ce retrait a été suivi par la réimposition de sanctions, ce qui a compliqué davantage la situation.
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Depuis 2021, les négociations entre les parties concernées se poursuivent de manière intermittente, mais sans succès notable pour ramener les États-Unis dans l’accord.
En réponse à l’inaction des autres signataires, Téhéran a lancé une série de mesures de représailles, notamment l’activation de centrifugeuses plus avancées.
L’Iran a renforcé ses mesures en réaction au refus persistant des autres parties de respecter leurs obligations dans le cadre de l’accord nucléaire.