Assiégée par les flammes depuis mardi dernier, la deuxième ville la plus peuplée des États-Unis compte ses morts jour après jour : le bilan s'est alourdi dimanche à 24 personnes décédées, selon les autorités locales. Dans les quartiers ravagés, des secouristes assistés de chiens continuent d'inspecter les décombres à la recherche de corps.
Une semaine après que les collines de Los Angeles se sont embrasées, les vents violents doivent se renforcer mardi, compliquant la tâche des pompiers et augmentant le risque de nouveaux départs de feu.
Un risque élevé de nouveaux départs de feu. À Los Angeles, les vents qui attisent les flammes se sont renforcés et promettent une journée de mardi 14 janvier difficile pour les pompiers de la ville.
« Non seulement ces conditions extrêmes et dangereuses compliquent beaucoup la lutte contre les incendies en cours, mais elles rendront de nouveaux départs de feux beaucoup plus probables », alertent les services météo américains. « Des conditions météo extrêmement propices aux feux » se développent dans la région, où des rafales soufflent déjà jusqu'à 120 km/h dans certaines zones, et elles dureront au moins jusqu'à mercredi, avertissent-ils.
Ces vents chauds et secs annoncés devraient avoir « une force proche de celle d'un ouragan », a estimé la maire de Los Angeles, Karen Bass.
Le président américain Joe Biden a affirmé lundi que « des dizaines de milliards de dollars » seront nécessaires pour la reconstruction à Los Angeles après les graves dégâts causés par les très violents incendies qui l'assiègent depuis près d'une semaine.
« Cela coûtera des dizaines de milliards de dollars pour remettre Los Angeles en l'état », a-t-il déclaré, au moment où la grande ville californienne se prépare à un retour de vents violents, menaçant d'attiser les feux qui ont fait au moins 24 morts.