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Mozambique : le chef de l’opposition se dit prêt à négocier

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Venancio Mondlane lors de son arrivée à l’aéroport international de Maputo, le 9 janvier 2025. ©O País

De son retour d’un exil de deux mois, le chef de l’opposition mozambicaine qui prétend être le vainqueur des élections présidentielles du 9 octobre, exprime sa volonté d’engager le dialogue et de négocier.

Le candidat à la présidence Venâncio Mondlane est arrivé, jeudi 9 janvier au matin, à la capitale mozambicaine, Maputo, où il a prononcé un discours devant les milliers de personnes venues pour le soutenir.

Mondlane a réitéré qu’il ne reconnaît pas les résultats annoncés des élections présidentielles du 9 octobre, soulignant que son retour marque le début de la nouvelle phase de protestation post-électorale qu’il a appelée « fer de lance ».

En outre, il a accusé les autorités mozambicaines de mener « une sorte de génocide silencieux » en réprimant la contestation contre les résultats des élections générales, mais a exprimé en même temps sa volonté d’engager le dialogue et de négocier.

« Je suis ici en chair et en os pour dire que si vous voulez négocier, me parler, si vous voulez venir à la table des négociations, je suis là pour le dialogue », a déclaré Mondlane aux journalistes.

Des images en direct de la capitale Maputo diffusées jeudi par la chaîne de télévision qatari Al Jazeera indiquent des heurts entre la police et les partisans de Mondlane. Le correspondant d’Al Jazeera fait état de plusieurs blessés parmi les protestataires.

Au Mozambique, le conflit électoral a déclenché une série de violence qui a fait environ 300 morts. Les autorités mozambicaines affirment que des policiers ont également été tués et qu’il y a eu des pillages et des actes de vandalisme.

La décision du Conseil constitutionnel, la plus haute instance judiciaire du Mozambique, de valider les résultats des élections a déclenché de nouvelles protestations.

Le chef de l’opposition mozambicaine affirme que l’élection du 9 octobre a été truquée en faveur du candidat du parti au pouvoir, le Frelimo, Daniel Chapo, qui doit prêter serment le 15 janvier.

Les analystes estiment que le retour de Mondlane accentuerait les tensions politiques dans les jours qui restent jusqu’à l’entrée en fonction du nouveau président.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV