Les États-Unis ont formellement accusé les Forces de soutien rapide (FSR) et leurs milices alliées de commettre des crimes de génocide au Soudan et imposé des sanctions contre le chef du groupe paramilitaire.
Le gouvernement américain a accusé, le mardi 7 janvier, les Forces de soutien rapide (FSR) d'avoir commis un génocide au Soudan et a imposé des sanctions contre le chef du groupe paramilitaire, Mohamed Hamdan Dagalo, connu sous le nom de Hemedti, qui a été donc ajouté à la liste des sanctions des États-Unis.
La qualification de génocide a été établie selon Washington sur la base d'informations faisant état du meurtre "systématique" d'hommes et de jeunes garçons ainsi que de viols ciblés de femmes et de jeunes femmes "du fait de leur origine ethnique, a dit le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken dans un communiqué.
Il a prétendu que les FSR et les milices alliées étaient responsables du meurtre « d'hommes et de garçons - même de nourrissons », ainsi que de violences sexuelles brutales contre des femmes pour des raisons ethniques.
Les milices ont également pris pour cible des civils en fuite et assassiné des personnes innocentes fuyant le conflit, selon Blinken.
Les sanctions interdisent à Hemedti et aux membres de sa famille immédiate de se rendre aux États-Unis, et tous les biens personnels qui s'y trouvent sont bloqués.
Sept entreprises appartenant à FSR basées aux Émirats arabes unis et un autre individu sont également sanctionnés pour avoir aidé le groupe paramilitaire à se procurer des armes.
Blinken a aussi prétendu que ni les FSR ni l’armée soudanaise n’étaient aptes à gouverner le Soudan.