Le Corps des gardiens de la Révolution islamique d’Iran (CGRI) a dévoilé une nouvelle munition intégrée au système de défense aérienne du site nucléaire de Natanz, dans la province d’Ispahan.
Dans le cadre d’un exercice militaire à grande échelle "Eqtedar 1403", la force aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique a procédé au lancement d’un nouveau missile pour renforcer le dispositif de défense aérienne autour de l’installation de Natanz, également appelé site nucléaire de Shahid Ahmadi Roshan.
Pour le moment, les détails sur les spécifications et les capacités de ce missile défensif monté sur drone, désigné sous le code 358, n’ont pas encore été communiqués par les forces aérospatiales du CGRI.
La force aérospatiale du CGRI a lancé mardi l’exercice militaire Eghtedar 1403 sur ordre du général de brigade Qader Rahimzadeh. Ces exercices ont donné lieu à une simulation d’opération de défense anti-aérienne contre des menaces aériennes dans des conditions critiques de guerre électronique.
Se prononçant sur les divers scénarios mis en œuvre lors des exercices, le général de division Hossein Salami, commandant en chef du CGRI, a déclaré : « Nous avons testé des scénarios préétablis lors de la simulation de guerre pour reproduire ce que les ennemis auraient pu faire dans des conditions réelles. Des résultats encourageants et des réalisations plutôt intéressantes ont été obtenus ».
Il a ajouté que les forces armées iraniennes ont réalisé des progrès remarquables dans le domaine de la défense aérienne au cours des derniers mois.
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Dans le cadre de ces exercices, la division de défense aérienne du CGRI a utilisé des tactiques de défense ponctuelle (autodéfense à courte portée) pour protéger le site nucléaire de Natanz en engageant 30 cibles aériennes.
Les systèmes de défense aérienne à courte portée, tels que Dezful et Tor-M1, sont capables notamment de détruire des drones et des missiles de croisière à basse altitude.
Les forces iraniennes ont également activé le système de missiles Dey-9 lors d’un exercice d’interception de missiles anti-bunker. Ce système de défense aérienne local a la capacité de suivre, intercepter et détruire une arme lourde en moins de 15 secondes à une distance de 17 kilomètres du site nucléaire.
En outre, les forces aérospatiales du CGRI ont utilisé de nombreux autres systèmes de défense aérienne pour mettre en œuvre des tactiques de guerre électronique.
Ces exercices s’inscrivent dans le cadre d’un programme de manœuvres militaires régulières organisées dans tout le pays, destiné à évaluer la capacité de combat des forces iraniennes et le matériel dont elles disposent.
À plusieurs reprises, les responsables iraniens ont affirmé que le pays n’hésiterait pas à renforcer ses capacités militaires, qui sont entièrement axées sur la défense contre des menaces éventuelles.
