L’Axe de la Résistance constitue une « cause sainte » indestructible par les armes ou l’assassinat de ses dirigeants, a déclaré dimanche 5 janvier, le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, lors d’une cérémonie organisée au ministère des Affaires étrangères pour commémorer le cinquième anniversaire du martyre du haut commandant antiterroriste iranien, le général Qassem Soleimani.
Araghchi a déclaré que le général Soleimani a transformé le concept de résistance en une approche militaire stratégique, connue sous le nom d’« Axe de la Résistance », qui a abouti à la formation d’une force « indestructible » à travers la région.
« L’Axe de la Résistance est une cause sainte qui ne peut être éliminée par les armes », a-t-il affirmé, ajoutant que son existence ne dépend pas d’un individu et qu’elle ne peut disparaître avec la perte d’un commandant ou d’un leader.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a souligné que le sang des martyrs est l’arme principale de la résistance.
« Les ennemis ne doivent pas supposer que des dommages infligés à l’Axe de la Résistance signifieraient leur victoire, ce serait plutôt le début de leur défaite », a-t-il précisé.
Abbas Araghchi a insisté aussi sur le fait que la diplomatie est une partie intégrante de l’école de pensée de la Résistance, inséparable de son aspect militaire.
Le général Qassem Soleimani, ancien commandant de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), et Abou Mahdi al-Mohandes, commandant adjoint des Unités de mobilisation populaire irakiennes (PMU), et leurs compagnons ont été assassinés lors d’une frappe de drone américainne autorisée par le président américain de l’époque, Donald Trump, près de l’aéroport international de Bagdad, le 3 janvier 2020.
Les deux commandants étaient particulièrement vénérés dans toute l’Asie de l’Ouest pour leur rôle clé dans la lutte contre le groupe terroriste takfiriste Daech en Irak et en Syrie.