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Une catastrophe des droits de l’homme continue de se dérouler à Gaza sous les yeux du monde (HCDH)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des patients sont soignés à l’hôpital Kamal Adwan, dans le nord de Gaza. (Photo via l’UNRWA)

Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme (HCDH), Volker Türk, a exprimé de graves inquiétudes concernant les attaques sans répit de l'occupation israélienne contre les établissements de santé dans la bande de Gaza , soulignant qu’« une catastrophe des droits de l’homme continue de se dérouler à Gaza sous les yeux du monde ».

S'exprimant lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur ce qui prévaut en Asie de l’Ouest, Volker Türk a mentionné l'impact dévastateur de l'agression israélienne, qui a tué des dizaines de milliers de personnes, déplacé d'innombrables autres et détruit des infrastructures vitales à Gaza.

« La destruction des hôpitaux à travers Gaza va au-delà de la privation des Palestiniens de leur droit à accéder à des soins de santé adéquats. Ces hôpitaux ont offert un refuge à des milliers de personnes qui n'avaient nulle part où aller », a regretté Türk, tout en insistant sur les conséquences humanitaires désastreuses des frappes israéliennes. 

Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme a averti que les opérations militaires, notamment dans et autour des hôpitaux, ont aggravé les souffrances d’une population déjà confrontée à des déplacements forcés massifs et à des besoins urgents en matière de soins de santé. Il a appelé à des enquêtes indépendantes sur les attaques israéliennes contre les hôpitaux et le personnel médical, soulignant l’importance de rendre des comptes pour les violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme.

Selon lui, la destruction de l’hôpital Kamal Adwan vendredi dernier – le dernier hôpital en activité dans le nord de Gaza – reflète le schéma des attaques documentées. « Certains membres du personnel et patients ont été expulsés de l’hôpital tandis que d’autres, dont le directeur général, ont été détenus, et de nombreux rapports ont fait état de torture et de mauvais traitements », a-t-il dit.

Turk a réitéré son appel au régime israélien pour qu'il mette fin à sa présence prolongée dans le territoire palestinien occupé, soulignant le besoin urgent d'assurer des soins de santé et une assistance humanitaire adéquats aux Palestiniens.

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Le système de santé soumis à une pression sans précédent

Richard Peeperkorn, représentant de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la Cisjordanie et Gaza, s'est également adressé au Conseil de sécurité, déplorant le ciblage répété des hôpitaux, qu'il a décrit comme des « champs de bataille ».

« Les hôpitaux sont devenus des champs de bataille à plusieurs reprises, les rendant hors service et privant ceux qui en avaient besoin de soins vitaux », a déploré Peeperkorn.

Depuis octobre 2023, l’OMS a lancé des appels répétés pour protéger les personnels et les établissements de santé conformément au droit international humanitaire, mais les attaques israéliennes persistent.

Peeperkorn a souligné l’aggravation de la crise sanitaire et humanitaire dans le nord de Gaza, notant que l’hôpital Kamal Adwan, le principal établissement de santé a été contraint de fermer ses portes en raison de raids et d’attaques continus. L’hôpital Al-Awda, le dernier hôpital partiellement fonctionnel de la région, est confronté à de graves pénuries de nourriture, d’eau et de carburant alors qu’il fonctionne au milieu des hostilités en cours.

« Malgré des défis incompréhensibles, le système de santé de Gaza ne s’est pas effondré », a fait remarquer Peeperkorn, saluant la résilience des travailleurs de la santé face à une adversité implacable.

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Le Dr Peeperkorn a appelé à une augmentation de l’aide, à des évacuations accélérées et au respect du droit international humanitaire, concluant sa déclaration par un appel à un cessez-le-feu urgent.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV