Philippe Lazzarini, le directeur général de l'agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), a déclaré qu'il y avait eu une « escalade » dans la guerre d'Israël contre la bande de Gaza au cours des dernières 24 heures, alors que l'armée israélienne continue de pilonner le territoire sous blocus.
Dans un message publié sur X dimanche, Lazzarini a réitéré ses appels à un cessez-le-feu, affirmant que « le monde ne doit pas devenir insensible ».
Le chef de l'UNRWA a déclaré qu'Israël avait violé toutes les règles d'engagement en attaquant des écoles et des hôpitaux.
« Toutes les guerres ont des règles. Toutes ces règles ont été transgressées », a-t-il déclaré.
« Il est grand temps d’instaurer un cessez-le-feu, de donner un répit aux civils où qu’ils se trouvent, y compris à Gaza, et de libérer immédiatement les otages. On a perdu assez de temps », a-t-il déclaré.
Au moins sept personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées après qu'une frappe aérienne israélienne a ciblé les tentes de Palestiniens déplacés dans le camp de réfugiés d'al-Mawasi, près de Khan Younès, dans le sud de Gaza.
Dans le centre de Gaza, une frappe similaire sur une école au nord-ouest du camp de réfugiés de Nuseirat a fait plusieurs morts.
L'artillerie du régime israélien a également bombardé plusieurs zones de Gaza, faisant un nombre inconnu de morts et de blessés parmi les Palestiniens.
Israël a lancé la guerre contre Gaza le 7 octobre 2023, après que des groupes de résistance dirigés par le Hamas ont lancé l’opération surprise Tempête d’Al-Aqsa contre l’entité occupante en réponse à sa campagne de dévastation contre les Palestiniens qui dure depuis des décennies.
L'offensive sanglante du régime israélien contre Gaza a déjà fait 45 227 morts parmi les Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et 107 573 blessés. Des milliers d'autres sont également portés disparus ou présumés morts sous les décombres.
Le régime de Tel-Aviv a également imposé un « siège complet » au territoire, coupant le carburant, l’électricité, la nourriture et l’eau à plus de deux millions de Palestiniens qui y vivent.
L'armée israélienne a complètement détruit 70 % des bâtiments du camp de réfugiés de Jabalia alors que le régime d'occupation poursuit son agression meurtrière contre le nord de Gaza.
Amos Harel, analyste des affaires militaires, a écrit dimanche dans le quotidien israélien Haaretz que le camp de réfugiés de Jabalia était devenu une « ville fantôme » sur fond de l'offensive meurtrière d'Israël dans la région.