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Les analyses de la rédaction :
1. Mali : la dignité de l’armée restaurée
Entre visites de galvanisation des hommes de troupe sur le terrain, construction de camps militaires à travers le pays, équipements des Forces armées et de sécurité en matériels haut de gamme, le général de corps d’armée Sadio Camara imprime sa marque dans la montée en puissance de l’armée malienne pour l’atteinte du but final de sécurisation totale et entière du territoire national. Le ministre de la Défense et des Anciens combattants est au four et au moulin, aussi bien à Bamako qu’à l’intérieur du pays qu’hors des frontières afin de répondre aux préoccupations et aux aspirations du peuple malien qui ne sont autres que la sécurisation des personnes et la préservation de leurs biens. Sorti de l’Emia de Koulikoro, le général de la garde nationale semble bien dans son assiette dans son manteau d’inamovible ministre en charge de l’Armée où il fait des merveilles jusque-là.
Depuis leur arrivée au pouvoir en 2020, particulièrement à partir de mai 2021, les autorités de la Transition ont fait de la modernisation de l’armée la priorité de toutes. Sous l’impulsion du président, le général d’armée Assimi Goïta, le ministre de la Défense et des Anciens combattants, le général de corps d’armée Sadio Camara, a lancé une dynamique inédite de transformation. Des acquisitions stratégiques, allant des véhicules blindés aux équipements aériens sophistiqués, ont permis aux FAMa de se hisser parmi les forces armées modernes les plus performantes de la région. Quid de la construction d’infrastructures de tous genres ? Ces efforts de modernisation répondent aux attentes du peuple malien, qui place la sécurité au sommet des priorités nationales. Les nouveaux appareils permettent d’étendre le maillage territorial et d’intervenir rapidement pour neutraliser les menaces où qu’elles se trouvent. Cette montée en puissance témoigne de l’engagement des autorités à restaurer la paix et la sécurité dans tout le pays. Le mérite en revient à Sadio Camara.
L’objectif de la visite était de prendre contact avec la troupe ainsi que les autorités administratives et coutumières de la région de Mopti pour partager les visions des autorités de la Transition, mais aussi de prendre en compte leurs préoccupations. La rencontre de la troupe, la visite de courtoisie aux autorités coutumières et administratives de Mopti ainsi que les échanges avec les autorités militaires de Sévaré ont été les temps forts de la visite du ministre Sadio Camara. Il était également porteur de message d’encouragement du président de la Transition, le général d’armée Assimi Goïta aux FAMa et aux populations de la région de Mopti pour leur accompagnement dans la lutte contre le terrorisme.
2. Burkina Faso : libération de quatre agents français après une médiation marocaine
Le Burkina Faso libère quatre ressortissants français, détenus pour espionnage, après une médiation marocaine. Le chef d’État burkinabé Ibrahim Traoré accuse régulièrement la France de « manigancer » avec des pays de la CEDEAO contre son pays. Quatre ressortissants français accusés d’espionnage et détenus depuis décembre 2023 au Burkina Faso ont été libérés, avec l’aide du Maroc qui a joué le rôle de médiateur, a annoncé ce 19 décembre le ministère marocain des Affaires étrangères. Cet « acte humanitaire » a été rendu possible grâce à « l’excellence des relations » qui lient le Royaume du Maroc et le Burkina Faso, et leurs deux chefs d’État, le roi Mohamed VI et le président Ibrahim Traoré, précise le ministère cité par l’agence de presse d’État marocaine MAP. Plus tard dans la journée, la Direction générale du renseignement extérieur français (DGSE), citée par une agence de presse française, a confirmé la libération de ces quatre agents ; l’Élysée annonçant dans la foulée que le président Emmanuel Macron avait remercié « chaleureusement » le roi du Maroc lors d’un entretien téléphonique la veille. Ces quatre individus, sobrement présentés dans la presse française comme « des fonctionnaires », avaient été interpellés à Ouagadougou le 1er décembre 2023. Depuis, les autorités françaises étaient restées discrètes sur le sort de ces quatre Français, et les négociations entre les deux pays pour leur libération étaient restées au point mort durant plusieurs mois. Plus récemment, fin août dernier, les forces de sécurité burkinabè ont annoncé l’arrestation pour espionnage d’un ancien légionnaire français reconverti en conseiller en sécurité pour une société minière australienne. Début septembre, les autorités du Burkina Faso ont refusé des visas à plusieurs diplomates et responsables français. Les autorités burkinabè ont par ailleurs expulsé plusieurs diplomates français du pays en 2023 et 2024.
3. Le Mali trace sa voie vers une sécurité durable
Le Mali, un pays à la croisée des chemins, a choisi d’édifier sa politique de sécurité nationale en s’appuyant sur son histoire, son riche patrimoine culturel et les spécificités qui façonnent l’identité de la nation. C’est dans ce contexte que le pays a lancé une ambitieuse révision de ses stratégies de défense et de sécurité, avec un accent particulier sur l’inclusivité et la participation de tous les acteurs concernés. Ce processus a pris un tournant majeur le 19 décembre 2024, à Koulouba, avec la validation de la Politique de sécurité nationale et de la Stratégie de sécurité nationale, des documents clés pour l’avenir du pays.
Sous la présidence du Général à la retraite Yamoussa Camara, Secrétaire permanent du Conseil de sécurité nationale, des spécialistes, des acteurs de la société civile, des représentants politiques et des responsables institutionnels se sont réunis pour un atelier de trois jours consacré à l’examen approfondi des projets de ces documents fondamentaux.
Ce processus de validation a impliqué une large consultation de tous les secteurs clés de la sécurité nationale, afin d’établir un cadre cohérent et unifié pour les futures actions en matière de défense et de sécurité. Les participants se sont penchés sur des documents essentiels, tels que l’avant-projet de Politique de sécurité nationale, la Stratégie nationale de sécurité et le Guide d’élaboration, qui forment les bases de ce projet de refondation.